La rose du prophète, de Margaret Weis et Tracy Hickman

Alors oui, si je dis Margaret Weis et Tracy Hickman, vous allez appuyer comme des malades sur vos buzzer en hurlant « Dragonlance!!!« , et les plus érudits choisiront plutôt « les Portes de la Mooooort!!! ». Bon, calmez vous un peu, déjà, je veux juste vous parler de cette bien jolie trilogie, écrite par le duo pré-cité. La Rose du prophète, rose of the prophet dans sa langue originelle (oui hein, pourquoi faire compliqué) qui nous montre un monde fait de facettes dominée par une vingtaine de dieux et déesses, l’équilibre entre eux semble régner, mais bien entendu, en fait, non. L’ambiance est celle des mille et une nuits, réarrangée à la sauce des auteurs, leur style est ici perceptible sans grande évolution dans les descriptifs de personnages ou de lieux (il y a plus de sable, c’est sûr) par rapport à la saga Dragonlance ou les Portes de la mort. D’ailleurs parfois, les réactions des héros et de leurs compagnons sentent un peu le réchauffé par rapport aux deux grandes saga mentionnées plus haut, mais peu importe, ce n’est finalement pas grave, car sur la durée d’une trilogie, dans un cadre un peu original, ce fameux style reste plaisant à lire. Le format de la trilogie donne un bon rythme, assez dynamique, avec quelques rebondissements, mais même si les actions des personnages, mortels et moins mortels contre le grand méchant peuvent être spectaculairement décrites, je n’ai pour ma part pas ressenti de souffle épique, ce qui n’est pas gênant finalement. Une vraiment bonne petite série de bouquins, qui se lisent vite et sans prise de tête, donnant même quelques bonnes idées à un md désireux de mettre en place un monde singulier.

 

 

 

 

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