Je viens de terminer une relecture de ce désormais classique et chef d’œuvre de la littérature fantastique à la française, j’ai nommé, la horde du contrevent, de Môssieur Alain Damasio, qui sait aligner les mots d’une manière un peu particulière, mais tout simplement géniale. Je n’ai pas encore vu le film d’animation Wind walkers, inspiré du roman, et je n’ai pas non plus fais ma lecture avec la bande originale accompagnant la version éditée par la Volte. Cela étant, il ne faut qu’une poignée de pages pour s’immerger dans ce monde rugueux et un poil apocalyptique, dominé par le vent – Et pas seulement sur un plan météorologique – où la 34ème horde progresse vers un mythique Extrême-Amont, source de tous les fantasmes mais également point d’origine du Vent. Formés dès leur plus jeune âge aux différentes fonctions au sein d’une horde, les vingt-trois personnages dont nous allons lire les points de vue sont autant de personnages principaux, distillant des informations sur un univers complexe, d’une incroyable richesse, et surtout très structuré. Alain Damasio aura inventé pour son œuvre un système de notation du Vent, une mythologie et une multitude de coutumes, formant un ensemble époustouflant!
De ceux et celles qui ont pu lire la horde du contrevent, je n’en connais pas qui ne qualifient ce roman de chef d’œuvre. Cela peut paraître idiot dans une époque où le moindre truc à peu près d’équerre est « génial », mais je me range à cette opinion, encore impressionné après plusieurs jours par la profondeur de ce livre, et en particulier, en tant que rôliste, par les possibilités offertes par sa cosmogonie. Je me souvenais, de ma première lecture, des personnages comme le neuvième Golgoth ou Erg Machaon, je redécouvre donc ceux du Pack, les silencieux également, ceux qui suivent le Fer, mais qui n’en sont pas moins indispensables au bon fonctionnement de la horde. Ce livre est pour moi de ceux qui inspirent et stimulent durablement l’imaginaire – Oui les spelljammerophiles, je vais incorporer tout ça à quelques planètes rigolotes (par ICI) – une étape importante dans mon évolution de lecteur, qui au fil du temps devient de plus en plus sélectif dans son choix d’ouvrages, mais tout en restant curieux.
Voilà donc mon avis sur la horde du contrevent, d’Alain Damasio. Pour résumer: Une œuvre incontournable et importante!
L’univers venteux d’Alain Damasio est complexe, avec également un aspect mystique se développant au fur et à mesure de la progression de la horde vers l’extrême-amont. Roman incontournable, c’est vrai.
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Il n’écrit pas beaucoup, mais il est doué ce monsieur!
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Je l’ai lu il y a peu, en lecture commune avec deux copines et toutes les trois, on a eu beauuuucouuuup de mal. C’est un chef d’oeuvre, certes, mais pas accessible à tous. Je m’y suis ennuyée et je l’ai trouvé pompeux. Même si je ne conteste pas le génie de Damasio ^^
A plus
Kin
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En effet, Plumesdelune, la lecture n’est pas forcément évidente, j’avais abandonné à mi-chemin lors de ma première tentative. Merci pour ton commentaire!
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je connais, mais alors bonjour l’angoisse pour s’y retrouver entre les personnages!
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rien à ajouter, gros bouquin.
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Vraiment pas facile à suivre, l’histoire et le monde sont intéressants, mais les fréquents changements de point de vue font mal au crâne!
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Je comprends les critiques formulées, mais je n’ai pas eu du tout, mais alors pas du tout le même ressenti !
Bien sûr, je me souviens de ma confusion des premières pages : qui parle? Qu’est-ce que c’est que ces sigles bizarres? Qu’est-ce que c’est que le furvent, et tous ces termes techniques?
Puis, on s’habitue, on s’approprie le matériau, et on avance avec la Horde jusqu’à l’extrême limite.
Et c’est bien écrit. Mon dieu, que c’est bien écrit. Mieux écrit que je ne saurai jamais le faire.
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