Le Livre de Ptath, de Alfred Elton Van Vogt

Coucou mes p’tites patates cosmiques! Ah oui d’accord, ce bouquin du très grand AE Van Vogt est loin d’être le meilleur, certains le considèrent même comme son moins bon. Il faut bien reconnaître qu’entre les Armureries d’Isher ou le cycle du A, ce Livre de Ptath n’est pas le top du top, et plusieurs paragraphes sont difficiles à traverser! Oui mais tout de même, sans avoir besoin d’idolâtrer l’un des plus grands auteurs de la science-fiction, il faut bien admettre qu’ici, cette première tentative dans le genre fantasy est tout à fait honorable, et ouvre une porte vers un monde intéressant. L’idée que les personnages puissent changer de corps offre pas mal de pistes et maintien une dynamique tout du long. Car si Van Vogt n’était pas trop trop dans le trip elfe/magie/Tolkien, son style reste très perceptible, en particulier dans les interactions et le développement des intrigues.

Pour faire simple, Peter Holroyd est un Capitaine de char durant la seconde guerre mondiale, il est tué et part deux cent millions d’années dans le futur, pour s’incarner dans l’enveloppe du dieu Ptath, ce qui est cool, oui mais dommage, une sorcière l’a rendu amnésique, ce qui l’est moins. Évidemment , Ptath va aller se venger. Voilà. Deux choses: J’ai beaucoup pensé aux dieux égyptiens façon Enki Bilal, référence que je n’avais pas à ma première lecture du bouquin, de deux, j’ai également pensé à Philip José-Farmer  et son monde à étages, deux ambiances très différentes, mais que certaines descriptions et tournures m’ont permis de mélanger en une sorte de gloubiboulga d’auteurs géniaux, pour finalement apprécier cette lecture légère et rapide.

Bien entendu, je vous conseillerai plutôt les cycles et trilogies de cet excellent auteur, mais pour une première tentative en fantasy, voilà qui n’est pas mal du tout.

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