La Belgariade, de David Eddings

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Première pentalogie du cycle regroupant également les cinq tomes suivants de la Mallorée, plus deux préquelles ainsi qu’un livre détaillant l’Histoire du monde, le Codex de Riva, la Belgariade est l’œuvre maîtresse de David Eddings, qui nous offre ici une formidable saga medfan où l’on retrouve tous les archétypes du genre, mais magnifiés dans ces pages par l’évident talent de l’auteur.

Quelle claque ce fut, de découvrir cette série de romans! On y découvre une lutte entre les divinités d’un panthéon faisant penser aux olympiens, par leurs pouvoirs mais surtout par leurs émotions, en particulier lorsqu’ils apparaissent comme protecteurs de peuples mortels antagonistes et aux caractéristiques très marqués. L’histoire nous présente Garion, évidemment le garçon de ferme à la destiné incroyable, et à travers les yeux duquel nous allons découvrir le monde et ses dangers. Yep, le postulat de départ n’a rien d’original, mais on se trouve happé dès les premières pages par le style très fluide de l’écriture, et par les personnages, que l’on connaît par cœur, mais qui ici atteignent tous une profondeur très agréable. Le rythme est dynamique, on se prend à espérer une adaptation en bd ou en série télé tellement les scènes d’action sont cinématiques.

Afficher l'image d'origineEt tandis que l’on voit Garion se dégrossir un peu au contact de tante Pol et de Belgarath, on entrevoit le côté épique qui va poindre son nez. Les seconds couteaux arrivent, avec des dialogues tout à fait jubilatoires et une note humoristique qui contrebalance parfaitement le drame en train de se jouer. David Eddings nous présente toute une palette d’émotions qui nous fait souvent sourire, voir même rire, et parfois également verser des larmichettes – Oh pas moi hein, je suis un bonhomme! Mais les autres oui, ils larmichouillent! – Clairement, la lecture des cinq premiers tomes fait le même effet que le final d’une saison de Game of thrones, on en veut encore! Car même si la Belgariade à sa conclusion dans les derniers chapitres de la fin de partie de l’enchanteur, eh bien il y a tellement d’enjeux à travers le monde que lorsque l’on ouvre fébrilement le premier tome de la Mallorée, les Gardiens du Ponant, on est prêt à repartir de Riva pour suivre les nouvelles aventures de Garion et toute sa bande!

Afficher l'image d'origineJ’ajoute que l’univers, avec la magie du Verbe et ses adeptes parmi les différents peuples, foisonne de bonnes idées et propose une cohérence dans laquelle tous les personnages, et il y en a beaucoup, s’intègrent à la perfection. Rien n’est laissé au hasard, et le seul petit bémol que je pourrai finalement émettre sur l’ensemble de la saga, et un relativement faible intérêt pour les méchants, eux aussi nombreux, mais peu fouillés par rapport aux héros et leurs compagnons. Eddings abordent d’ailleurs sa lutte cosmico-éternelle en inversant les valeurs traditionnelles du genre; Ici, le serviteur du Mal est seul face à plusieurs serviteurs du Bien, qui prédominent grâce à leur unité. Le principe est sympa et fonctionne à de nombreux niveaux durant les cinq tomes de la Belgariade.

Un magnifique cycle que je vous encourage donc chaudement à découvrir, pour les amateurs et amatrices d’univers médiévaux-fantastiques, avec des histoires de dieux et déesses, de magie, de combats épiques et de quêtes initiatiques, c’est le top du top!

11 commentaires sur “La Belgariade, de David Eddings

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    1. Mais trop! Par contre clair que ça doit être sur HBO ou Starz pour la production, sinon ça va finir comme shannara chronicles ou legend of the seeker : Grosses bouses.

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  1. Oeuvre imposante dans le genre, en effet écrite à deux plumes, ce qui n’enlève rien au talent de Monsieur, mais permet de comprendre la finesse de certains personnages féminins ailleurs trop souvent délaissés.

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