
Hello mes p’tites X-patates! Là, c’est le retour vers les comic books d’antan, avec ce vieux titre des X-men, du début des années 80, qui a inspiré le film X-men 2. A l’époque, il y avait des bons de commande dans les revues Lug, publiant les histoires de chez Marvel par chez nous, et mes parents me commandaient quelques albums en plus de mes séries mensuelles, j’avoue que j’avais de la chance! Et donc, lorsque je reçu Dieu crée, l’homme détruit, ce fut le choc. Je ne m’intéressais guère aux auteurs, le côté graphique me percutait plus, ou pas, et là, les crayonnages nerveux de Brent Anderson ne firent que renforcer une histoire très sombre, bien plus sombre que les habituels titres des X-men dans Strange ou Spécial Strange, l’équipe était alors dans l’espace, avec les Starjammers, bataillant contre les Broods, et voilà donc que Lug prenait le risque de sortir de sa réserve pour publier ce récit, très surprenant pour le petiot que j’étais, mais qui je crois m’a durablement marqué, en me laissant par la suite très critique sur les périodes plus légères, disons-le mauvaises, qui marquèrent les années 90.
Dieu crée, l’homme détruit, c’est Chris Claremont au top de sa forme, le récit à partir duquel va se construire ensuite toute une mythologie, plus ou moins nébuleuse, mais qui apportera une profonde différenciation entre les titres mutants et le reste de l’univers Marvel. L’histoire est classique aujourd’hui, nous montrant des humains craignant l’émergence de l’homo superior, l’apparition du charismatique William Stryker qui joue sur les craintes et la manipulation des masses. Face à lui, les X-men, l’équipe idéale rassemblant presque uniquement des leaders, mais cela reste insuffisant, et il faut s’allier à Magneto, qui renverse peut-être la situation, mais montre aux craintifs, aux idiots apeurés, qu’ilsont parfaitement raison d’avoir peur des mutants. C’est un sens de la tragédie propre à Chris Claremont, que je retrouve chez pas mal d’auteurs modernes, lorsque les super-héros sont abordés de manière plus réaliste, ou plus sombre (ClassWar, Rising Stars, etc…).
Les lecteurs d’aujourd’hui peineront sûrement à lire ce Marvel graphic novel, aux illustrations datées, mais comme Watchmen dans une autre écurie, c’est un récit poignant, puissant, et à la base de tout son petit monde.
Mon équipe préférée de X-men!
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J’ai bien aimé le film, c’était plus intéressant que les derniers, d’ailleurs Apocalypse, n’y va pas.
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ah wé, c’est inspiré d’un truc…
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je lis pas les Marvel en fonction des scénaristes, par contre niveau dessinateurs, je vais faire gaffe parce que la tendance est au dessin pour gamin, et ça craint.
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