Une rose pour l’ecclésiaste, de Roger Zelazny, est un recueil de nouvelles publiées en 1967, avec une préface de Sturgeon – excusez du peu – il s’agit d’un ensemble de textes courts et, ma foi, bien plus intéressants que les romans du monsieur, qui ont pour leur part de trop fréquents passages à vide, à mon goût. Ici, nous allons sur Vénus ou sur Mars en suivant des héros et héroïnes très humains, très faillibles, malgré leurs actes d’envergure mythologique. C’est en fait très différent de ce à quoi j’étais habitué par Zelazny, même si le style et les tournures de phrases peuvent paraître familières. Une très bonne surprise que cette rose pour l’ecclésiaste, qui s’avère être aussi plaisant que digeste à la lecture!
L’homme qui vendit la lune, de Robert Heinlein. Publié en 1950 et démarrant le cycle Histoire du futur, j’étais bien curieux quant au contenu de ce recueil nous parlant de notre époque actuelle, perçue par un pionnier de l’âge d’or de la science-fiction, depuis sa lointaine décennie! C’est amusant, certaines inventions sont bien apparues, d’autres… Pas du tout, mais on se laisse emporter par cette poursuite de la conquête lunaire, où le cynisme contrebalance l’espoir. Je précise cependant que, comme les écrits de Van Vogt par exemple, même si pour nous ces visions du futur peuvent sembler un peu vieillotte, l’écriture est très prenante, et finalement, derrière les noms rigolos se trouve toujours une analyse poussée de nos sociétés, qui n’ont finalement guère évoluées, et c’est ça qui est bien inquiétant (et donne toujours autant de profondeur à ces vieux récits).
de l’auteur bien lourd, avec des textes que je ne connais pas, c’est triste mais je vais appeler mon sauveur: Amazon!
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j’ai lu le premier, pas le second, et maintenant pour le trouver, ça va être coton!
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