The Grand Budapest hotel, du classique Wes!

J’avais déjà mentionné ce film ICI, classé dans les hauteurs vertigineuses d’un difficile top 10 cinéphilesque, qui tristement, n’a guère évolué depuis ce temps lointain. Du classique Wes Anderson donc, comme indiqué dans le titre, classique oui, mais également classieux, et présenté avec une réalisation impeccable, des acteurs et actrices toujours employés à contre-emploi, clairement heureux et heureuses de jouer ces personnages légèrement farfelus et profondément humains. Décors magiques, lumières parfaites et même une bande son discrète mais plaisante. J’exagère sûrement, mais du classique Wes, c’est pour moi du bon chef-d’œuvre, du bonheur sur grand écran, de celui qui mets du baume et fait des câlins… Ouais parfaitement, je suis un velu, et j’aime bien les câlins cinéphiles de Wes Anderson!

Bon, l’histoire est un peu secondaire finalement, face à l’habituelle galerie de personnages, incarnés par de petits nouveaux quasi-inconnus comme Ralph Fiennes, Bill Murray, Edward Norton, Jude Law, Adrien Brody, Willem Dafoe, Tilda Swinton, Owen Wilson, etc… Une brochette comme celle-ci, on la veut dans pleins de films! Comme dans La Vie aquatique, on suit un personnage déjà à la base bien barré, qui ici nous présente Monsieur Gustave, concierge du Grand Budapest hotel et son professionnalisme au-delà de toute description. L’intrigue est plus le prétexte à présenter des scénettes dans lesquelles les différents personnages tissent des liens particulièrement réussit, comme toujours dans le cinéma de Wes Anderson.

J’adore ses réalisations! Les décors tarabiscotés et faussement en carton-pâte, semblables à ceux des séquences oniriques d’un Michel Gondry, les lumières et les costumes, tout contribue à faire de ses films de jolis écrins pour des acteurs et actrices qui peuvent donner du bon et souvent de l’étonnant, avec en prime des dialogues amenant souvent le sourire. De l’excellent cinéma donc, dont on ressort heureux, ce qui est primordial pour moi.

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