C’est green!

Adishatz mes p’tites patates! Ce 1er juillet un peu chaud en degrés Celsius, quelques camarades et moi-même devions aller casser des cailloux, cela ne pu se faire, mais d’un commun accord, nous sommes parti en vadrouille dans la plus belle région du monde, et probablement de ce côté de la galaxie; le Périgord!

Je n’y ai aucune attache, mais depuis longtemps, lorsque je veux quitter ma tanière urbaine et respirer du vrai air, c’est par-là que je vais. Par-là, c’est un peu vaste, car comme vous le savez sûrement, il y a plusieurs Périgords – noir, vert, rose-bonbon – et pour tout dire, je n’ai pas envie de choisir! J’aime autant Périgueux pour ses vieilles pierres et sa programmation culturelle alternative que Sarlat, pour ses spécialités culinaires. J’ai un coup de cœur de pratiquement 40 ans pour les Eyzies-de-Tayac, et pour mes vieux jours qui arrivent rapidement, j’ai déjà choisi mon lieu de repli dans le coin.

Nous étions aux alentours de Roche-gageac, pour une randonnée que je ne connaissais pas, plutôt paisible après celle des Pyrénées, et comme d’habitude, j’ai surtout été épaté par la lumière des lieux, filtrée par la forêt, avec pourtant des traces de l’homme partout, sous forme de vieilles pierres moussues, mais la Nature, enfin! Je suis un bon urbain, je pense que je le resterai longtemps, mais outre le besoin de renouer, même de manière fugace, avec un peu de verdure, notre chers bonne vieille société capitaliste m’incite de plus en plus à envisager une vie différente. Revenir marcher dans cette région que j’aime tellement me pousse à accélérer la mise en ordre de mes petites affaires, pour partir de tout ce grand rien plein de tristesse et de tensions, afin de trouver enfin la quiétude… Et faire enfin pousser des tomates géantes!

De retour à Bordeaux – ce qui est loin d’être l’enfer, j’en conviens – je n’ai qu’une hâte, c’est de repartir gambader dans la verdure, tant pis si je prend feu sous le soleil!

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