Songs for the deaf, l’album rock

L’album date d’il y a quinze ans déjà, mais il n’a pris une ride – il n’en prendra pas. Jamais – L’accueil était unanime à sa sortie, ce serait un masterpiece du rock, le vrai, pas celui avec un préfixe branché devant. Troisième opus du groupe californien Queen of the stone age, Songs for the deaf est en effet un album percutant, que l’on peut classer dans la catégorie stoner, même si ce n’est pas vraiment vrai. Quoiqu’on en dise, c’est le bébé de Josh Homme, pratiquement le seul musicien à avoir traversé les line-up successifs. Pour cet album, Dave Grohl est à la batterie, et Monsieur Nirvana/ Foo fighters derrière la grosse caisse assure déjà un bon rythme au bazar! Signe des temps, l’album a été nommé pour des catégories hard rock, alors qu’en réalité, c’est bien du bon gros rock poisseux, avec des textes un peu coquin-coquin, des guitares qui couinent et – stoner oblige – de la basse partout!

Pour moi, ce Songs for the deaf est un gros gros album rock, l’un des rares que je peux écouter aussi bien en travaillant qu’en allant gambader joyeusement. Les titres ont une continuité et sont entrecoupés par des plages de radio, indiquant les étapes d’un périple entre Los Angeles et Joshua Tree, berceau du groupe et de Josh Homme. Outre les classiques et bardés de récompenses Go with the flow (mais admirez-moi donc ce clip!), No one knows ou Firts it giveth, il y a tous les autres titres, super ciselés, comme Hangin’ tree ou Gonna leave you. Et attention hein, c’est du vrai rock de velus, donc il y a de la jolie chanson et pleins de textes bien sympathiques. Sans hésitation, je range cet excellent album dans la même besace que le Killers d’Iron maiden, le News of the world de Queen ou Dies irae de Noir désir.

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