Hello mes p’tites patates planaires! Et voilà, la campagne Planescape Hellbound est terminée! On va dire qu’elle se finie bien pour les personnages, même si leur liste d’ennemis puissants s’est allongée de manière ahurissante, en y incluant deux divinités, un peu revanchardes, il faut l’avouer.
Hellbound, c’est LA grosse campagne dans les plans inférieurs et au cœur de la Guerre sanglante, un conflit plusieurs fois millénaires opposant Tanar’ri, incarnant le Chaos, et les Baatezu, incarnant la Loi. Avec le temps évidemment, le bazar initial s’est étoffé, engageant d’autres forces des enfers, et il s’étend joyeusement à travers tous les autres plans d’existence. Avant cette belle boîte de jeu, la Guerre sanglante était indiquée en filigrane, avec quelques approches comme dans In the Abyss ou Something wild, et elle sera par la suite approfondie avec Faces of evil, un descriptif de toutes les espèces démoniaques par, entre autre, Xanxost, un slaad à l’esprit tourmenté.
L’intrigue de Hellbound, dont on peut jouer les aventures séparément, est plutôt intéressante, et son dénouement possible pourra modifier durablement et en profondeur le setting complet de Planescape, rien que ça! Comme souvent avec les suppléments de cette époque, le contexte détaillé s’avère dense et passionnant, tandis que les aventures en elles-mêmes se révèleront être basées sur des donjons à explorer, pas le plus folichon pour moi. La richesse de Hellbound tient cependant dans l’exotisme des lieux proposés, et des arpenteurs expérimentés pourront y évoluer sans avoir à mourir après un bête porte-monstre-démon. Oui car tout se passe dans les plans inférieurs, là où les méthodes ordinaires de bourrinage du rôliste moyen fonctionnent encore moins bien que dans les autres aventures Planescape. Discrétion, filouterie, observation, voilà les qualités qui permettront de s’en sortir vivant, encore avec son âme, et sans démon accroché à son dos, littéralement parlant! Car dans Hellbound, les pjs se retrouvent tranquilou face à tout le bestiaire infernal, diantrefosse et balor inclus, ce qui peut amener quelques décès rapides – ce qui est dommage – alors il faut moduler, creuser un peu les aventures pour offrir des portes de sortie, mais pas trop non plus.
Une grosse campagne pour Planescape, approfondissant et modifiant possiblement la Guerre sanglante! Elle n’égale pas la qualité de the Great modron march, Dead gods ou Faction war, mais elle apporte beaucoup de grain à moudre, et cela dans une boîte bien remplie, avec une identité graphique forte.
Pas de grand souvenir de cette campagne qui semblait plutôt fourre-tout. Par contre Modron march, gros gros souvenirs, presque épiques!
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Idem, je me souviens plus de dead gods que de celle-ci.
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Pas véritablement une campagne, mais des aventures à insérer dans un plus grand ensemble. De la belle qualité.
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