Sandman T4 – Eviction

Coucou mes p’tites patates oniriques! Ce tome 4 des premières aventures du maître des rêves, en français par le Téméraire, est sans aucun doute mon favoris de ces débuts pourtant extrêmement riches en récits tout bonnement géniaux, car écrits par mon auteur préféré, tous supports confondu, Neil Gaiman.

Sandman est rentré des enfers, a récupéré ses artefacts et reprit le contrôle du royaume des rêves. Nous le découvrons donc sur Terre en Angleterre moyenâgeuse, accompagnant sa sœur Death, qui comme toujours le titille et l’incite cette fois-ci à connaître les mortels. L’histoire est sans rapport avec l’arc des précédents tomes mais permet de mieux appréhender le rapport compliqué du maître des rêves avec les humains. Il rencontre Hob, qui ne croit pas à la mort, et après une discussion, lui donne rendez-vous tous les cent ans. Je vous l’ai déjà mentionné deux ou trois fois, mes p’tites patates, Neil Gaiman est un écrivain capable en quelques mots d’engendrer de merveilleuses émotions. La fin de cette première histoire, en une simple bulle et une image, fait s’emballer le cœur et pour ma part, me dire « Tu es fort, Neil, tu es très fort« .

La suite de ce tome 4 reprend sur l’arc central avec des créatures oniriques prenant leurs aises sur Terre, elles ont oubliées Dream ou cherchent leur indépendance. Encore une belle histoire, particulièrement flippante avec cette convention de tueurs en série –seurial killeur – et des personnages complexes, nombreux, et qui seraient très bien dans une adaptation en série que tous les fans espèrent.

J’ai conscience que selon les normes actuelles, le graphisme de Michael Zulli va provoquer des crises d’épilepsies, c’est très daté, mais pour ma part étrangement, ce style me ramène à une période durant laquelle je découvrais les grands classiques du comic books, Watchmen, V pour Vendetta, From hell.