Star trek Discovery S02E10 « the red angel » : J’aime vraiment beaucoup cette série, et même si je ne me considère pas comme un trekkie, je la considère comme nettement supérieure en tout point aux précédentes moutures de la licence. Ici, nous découvrons l’identité de l’Ange rouge, mais pas ses motivations, et le choc provoqué par le sacrifice d’Airiam face au hacking de Contrôle nous la jouant retour vers le futur. Les nombreuses interactions entre membres du Discovery sont toujours bien amenées, mais ralentissent un poil l’intrigue centrale, qui est la capture du red angel, cela étant, difficile avec le rythme des séries modernes et des saisons réduites de moitié en épisodes, de développer harmonieusement des personnages, d’autant plus dans une licence comme Star trek, où jusqu’à maintenant, les caricatures et les raccourcis allaient bon train.
Un très bon point à l’interprétation de Spock par Ethan Peck, qui parvient à transmettre des émotions avec un personnage n’aimant pas trop ça. Un très bon épisode, qui malheureusement nous rapproche de la fin de saison, mais en tout cas une très bonne série, renouvelant le genre avec un casting amenant également un peu de maturité et de cohérence à bord d’un vaisseau spatial – n’est-ce pas, Ryker! –
American gods S02E02 « the beguiling man » : Tout matériau crée à l’origine par Neil Gaiman est évidemment sacré, et même le départ de Bryan Fuller à la fin de la saison précédente n’aura pas entamé mon enthousiasme à voir adapté cet excellent roman en une série de qualité. Alors oui, le rythme sur cette saison 2 prend son temps pour accélérer, ce n’est pas un mal pour montrer la montée en puissance dans les deux camps, mais il est certain que le dynamisme de l’ensemble en souffre un peu. Les groupes de personnages font des trucs, mais l’on sent la réalisation un peu à la peine pour maintenir de la cohésion. Bien entendu, les interactions entre personnages se renforcent, les regards respectueux de Sweeney en direction de Laura « dead wife » Moon ou l’impassibilité de façade du djinn envers Salim sont autant de marques forgeant les loyautés à venir, qui seront mises à mal dans le conflit à venir. Ayant lu le roman, je sais où tout cela nous mène, mais le chemin vers ce dénouement est vraiment plaisant, d’autant plus qu’une saison 3 a été signée par Amazon.
Doom patrol S01E06 « Doom patrol patrol » : Cette série, déjà très surprenante avant même son démarrage grâce à Titans, devient de mieux en mieux, avec cette fois-ci l’apparition de la première Doom patrol, formée par le Chief plusieurs décennies auparavant, et introduisant Mento, du groupe d’origine dans les comic books. Nous allons un peu plus en profondeur des choses, avec les prémices de la formation d’un véritable groupe, chaque personnage se trouvant confronté à ses démons. A priori, le plan de Mister Nobody échoue, et l’équipe se renforce.
Je suis toujours étonné de voir ce que DC est capable de produire pour sa nouvelle plateforme, Titans n’était pas exempte de défauts mais annonçait déjà la couleur – un peu dark – mais avec Doom patrol, le ton déjanté et le sentiment de n’importe quoi vient être contrebalancé par des personnages tourmentés et ne voulant clairement pas appartenir au même monde que la Justice league. L’alchimie prend vraiment bien, en particulier grâce à un traitement un peu plus cohérent de nos héros, dans un environnement qui ne veut pas d’eux.
Trois séries auxquelles j’ai totalement accroché!
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J’ai eu du mal sur la saison 1 de Star trek Discovery, mais j’avoue que ses défauts ont été corrigés sur celle-ci. Doom patrol me tente bien.
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J’hésitais un peu pour Doom patrol, mais maintenant je suis convaincu! Tu ne regarde pas the Orville?
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Doom patrol est bien déjanté, ça fait plaisir à visionner.
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