Dragonstar, pas fresh, mais trop bath!

Coucou mes p’tites patates draconiques! Tandis que nous voilà avec un Starfinder qui combine harmonieusement Pathfinder et les choses de l’espace intersidéral, j’avais envie de revenir sur un honorable ancêtre, dont je recommande la lecture à tous les MD ambitieux et ambitieuses! Ah, cette bonne idée d’une open game licence pour le d20! Dès que Wizard à eu l’idée, les suppléments ont fleuri un peu partout, avec beaucoup de choses pas très très belles esthétiquement, mais des idées à ne plus savoir quoi en faire! Starfarer’s handbook est le manuel des joueurs pour cette version de D&D adaptée dans un contexte un peu plus sf, mais à peine, par une grosse pointure dans le monde du jeu; Fantasy Flight Games. J’avais été intrigué, mon museau de MD à Spelljammer frétillant au vent, à l’idée d’un setting d20 un peu space, un peu opera, j’ai donc acquis cet ouvrage, surpris d’ailleur par sa faible épaisseur, mais heureux que ce soit une couverture en dur (pas de l’acier trempé non plus).
Bon alors, Dragonstar, le nom de cette gamme produite par FFG, c’est quoi donc? Eh bien en fait, c’est amusant (ou pas), mais c’est un peu l’idée de Croc pour Scales, mais à l’échelle américaine des States. Ici aussi il y a des dragons, mais eux règnent sur des systèmes stellaires entiers, au sein d’un vaste empire dominé par un dragon rouge, qui à son propre vaisseau, une sorte de barque un peu grande, vous imaginez bien. Dans cet empire orienté evil donc, toutes les races habituelles de D&D côtoient des robots, très semblables aux Forgeliers d’Eberron. Hormis cela, c’est tout pareil et permet en fait de se la jouer à la Warhammer 40 000… Eh oui, il est possible de prendre vos personnages en guenilles de votre campagne medfan, et de les transposer soudainement dans un univers futuriste, mais aux grandes lignes reconnaissables… Dans ce cas, vous zappez totalement le concept de Spelljammer, et embarquez pour Dragonstar et sa thématique plus orientée sf… Zapper Spelljammer c’est grave comme crime, mais bon, chacun son truc!
Le Starfarer’s handbook est donc le manuel des joueurs pour Dragonstar, et on ne pas rater la comparaison, tant chaque chapitre est une réinterprétation de son pendant D&Desque. Races, classes, compétences, dons et magie sont ainsi transposés sans grands changements, mais quelque part, c’est plutôt amusant de voir combien ce manuel des joueurs est multi-genres! Bon évidemment, il y a quelques « nouveautés », comme le Pilote, qui… pilote, et le Mécanicien, qui mécanise. De nouvelles compétences également, une poignée de dons, une tonne de matos futuriste, en fait des transpositions des objets magiques du Guide du Maître avec des noms futuristes, et voilà pour ce Starfarer’s handbook!
Pratiquement rien sur le setting en lui-même, il faudra attendre le Guide to the Galaxy pour ça. Mais déjà, pour ceux qui accrochent à ce concept (et j’en suis), l’on découvre un panthéon de divinités conceptuelles assez intéressant, ainsi que les spellware, des rituels et objets combinant magie et technologie, il y a pleins de petites accroches qui donnent envie de s’investir dans cet univers plein de dragons et d’étoiles!

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 Bon alors, Guide to the Galaxy, ça parle de l’Empire du Dragon, le domaine galactique d’un dragon rouge nommé Mezzenbone, qui ont peut le dire, à plutôt bien réussit, vu qu’il a unifié dix grands royaumes draconiques, et là nous parlons de systèmes stellaires entiers, en un empire foncièrement mauvais, mais si vaste que finalement, le Mal se dilue plutôt bien en de nombreux lieux.

Toutes les provinces de l’empire sont survolées, avec suffisamment d’informations pour savoir qui fait quoi et ou va-t-on? Ceux qui connaissent la vieille boîte Council of Wyrms ou l’une ou l’autre version du Draconomicon retrouveront les mêmes grands principes d’alliances et de fourberies entre maisons draconiques de Dragonstar, mais l’ensemble est vraiment bien présenté, avec également de nombreuses pistes pour incorporer une poignée de joueurs et joueuses dans cet univers très écailleux.

Pour tout dire, je m’inquiétais d’avoir là un équivalent au Guide du maître de D&D, quelque chose de beau, mais inutile. Finalement, il y a tout le background nécessaire pour jouer à Dragonstar ET l’équivalent des règles de création du Guide du Maître, ici c’est plutôt comment créer des planètes, des spellware ou des vaisseaux spatiaux. C’est donc un supplément indispensable et vraiment bien organisé!

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8 commentaires sur “Dragonstar, pas fresh, mais trop bath!

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  1. Dragonstar est une sorte de reprise des classiques de la SF à la sauce D&D 3.0. et c’est une grand réussite. On sent que c’est l’œuvre de passionnés qui cherchent à combiner Donjon et un genre avec un bon rapport qualité/prix et un certain sens de l’humour mais sans recours au burlesque.

    Les plus :
    1° Le rapport background est plus détaillé que d’habitude.
    2° Tous les poncifs sont repris mais adapté de telle manière au space opera qu’on obtient l’ambiance de Grewhawk avec du matériel technologique.
    3° Les concepts technologiques sont traités sans prises de tête niveau règles, °Aucun supplément n’est inutile du moins pour ceux qui ne sont pas allergique à l’état d’esprit du donjonverse. Les véhicules et plus particulièrement les vaisseaux sont bien traités.

    Les points noirs :
    1° Les ressorts narratifs et l’intégration des joueurs dans l’univers pourraient être améliorés mais ne sont pas traité
    2° Il n’y a qu’un seul scénario d’initiation.
    3° Certaines illustrations sont des images de synthèse qui détonne avec la qualité générale de la gamme et l’ambiance.
    4° Les illustrations sont mal reliées à la description narrative et technique des concepts.

    Je trouve le Starfarer handbook plus réussi que Starfinder mais l’ambition n’est pas la même : univers de space opera pour Dragonstar, univers biclassé Cyberpunk 2020/Killjoy pour Starfinder.

    Aimé par 1 personne

    1. Merci pour ce commentaire, bien plus long que l’article 🙂 Oui, les ambitions entre Starfinder et Dragonstar sont différentes en effet, je suis quand même bien content de voir émerger une nouvelle gamme.

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