Mue, Emilie Simon

Coucou mes p’tites patates émilie-simonesques! Ah! Emilie Simon… Voilà une artiste que je suis depuis le tout premier album, un peu par hasard, j’avais été surpris par  son univers onirique et sa voix. Mue est son sixième album, sorti en 2014 – Oui je sais, je ne suis pas au top de la mode – je l’aime beaucoup, moins que le précédent cependant (Franky Knight), mais il est évident que dans celui-ci, elle affirme son immense et très diversifié talent, en prenant un peu de tessiture dans la voix, et en recombinant ses rythmes electro avec sa pop originale. Comme toujours avec elle, je suis étonné par ses créations, ici dix titres dont une reprise de Chris Isaak, et j’aime bien ça, la surprise au détour d’un album. Finito la tristesse (justifiée) du précédent opus, place à de petites notes d’espoir et un chant très différent. Finalement je n’aime pas tous les titres sur cet album, Emilie Simon me fait souvent penser à Norah Jones, autre artiste que j’aime beaucoup. Elles ont pour moi en commun des univers un peu trop cotonneux à mon goût, mais que j’apprends à chaque fois à écouter, car ce sont de beaux univers, riches et pouvant presque rivaliser avec celui de Tori Amos (presque, n’exagérons rien!).

Donc? Mue, bien? Oui très bien même! Pour ceux et celles qui aiment l’univers sonore d’Emilie Simon, voilà encore une étape très différente des précédentes, avec une belle thématique et des compositions qui me semblent plus abouties, aussi bien pour le son que pour la voix.

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