Coucou mes p’tites patates netflixiennes! Eh oui, le plus souvent, un contenu Netflix est gage de chose éventuellement correcte, mais restant souvent plutôt décevante. Sur l’échelle Patato-ténébreuse, c’est habituellement un mouif pointé. Cela dit, il y a parfois des pépites, comme cette série d’animation qui a cartonnée et que je découvre juste maintenant – Le temps de la hype n’affecte pas le monde des patates – je vous touche donc deux ou trois mots concernant Love Death + Robots!
Déjà le gros point fort de la série est quelle comporte dix-huit épisodes! Oui alors pour les séries CW comme Flash, qui en font vingt-quatre, c’est vingt-trois de trop, mais là pour le coup, le plaisir est tel à chaque épisode que l’on en redemande encore – on pourrait très bien revisionner l’entièreté du truc plusieurs fois, mais ça fait un peu maboul… –
Love Death + Robots est une anthologie à thématique plutôt science-fiction, c’est de l’animation, mais comme Animatrix en son temps, chaque épisode est réalisé par une équipe différente, seul le scénariste, Philip Gelatt, se retrouve au crédit de plusieurs créations. Pas d’autre lien avec la création des sœurs Wachowski, hormis des ambiances souvent un peu sombres, et bien entendu, une multitude de références au vaste monde des jeux vidéos. Essentiellement, le ton de Love Death + Robots se veut un poil plus acide, allant jusqu’à l’humour dans Three robots, ou le totalement barré When the Yogurt took over. On y parle également de robots, mais plus largement de l’intégration technologique avec une forte influence cyberpunk, voir même avec des notions transhumanistes. Il y a aussi de la pure sf et surtout, surtout, beaucoup de très bonnes idées, des twists surprenants et de quoi faire fonctionner l’imaginaire sur de nouveaux univers entiers. Une belle claque créative pour moi, d’autant plus qu’il s’agit souvent d’épisodes ne dépassant pas la vingtaine de minutes, la plupart du temps bien moins. Ainsi née la frustration de ne voir qu’un pan de ces mondes violents – la série est réservée aux adultes, vraiment – et sur un tout autre plan, celui du jeu de rôles, ma foi, des épisodes comme Shape-shifters ou Suits offrent ce que je cherche à mettre en place pour les sessions découverte : Une séquence (pas forcément de pure action), permettant de concentrer l’intensité dramatique sur 15-30 minutes, en se focalisant sur la quintessence de la narration.
Attention toutefois, contrairement à Black mirror où l’on nous apporte souvent des questionnements au sujet de la technologie, ici avec Love Death + Robots, c’est plutôt de l’action et du fun (en quelque sorte), il y a beaucoup de bagarre, énormément de rythme nerveux, et des punchlines débiles. Bref, un concentré de pur bonheur!
J’ai bien aimé, mais pour certains épisodes, cela faisait un peu remplissage.
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Chouettes histoires, et les animations sont souvent top.
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J’ai adorée!
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