{Rétro2000} : Caylus!

Coucou mes p’tites patates féodales! Oui oui, il faut aussi et surtout aborder les classiques de notre loisir favori, ces jeux ayant provoqué leur petite révolution avec des mécaniques, peut-être pas originales, mais en tout cas souvent utilisées de manière innovante.

Et donc, je vous touche deux-trois mots concernant Caylus, de William Attia, avec cette illustration originale et un peu collector de Mike Doyle, les éditions suivantes étant illustrées par Cyril Demaegd et Arnaud Demaegd, publié à l’origine par Ystari, et maintenant par Space cowboys.

De nos jours, la mécanique de placement d’ouvriers est une telle évidence pour les ludovores que nous pourrions en oublier qu’en des temps lointains, tout ceci était nouveau et fascinant. Dans Caylus, nous allons donc jouer des maîtres et maîtresses d’œuvres cherchant à plaire au Roi Philippe le Bel, qui veut un nouveau château. Ils sont comme ça, les rois. Nous allons donc pouvoir construire l’édifice, mais également tenter de plaire au Roi, ou encore aider au développement de la cité naissante. Durant un tour, il nous faudra positionner nos ouvriers sur différentes tuiles ou cases, en payant ces positionnements, puis, lors d’une séquence identique de tour en tour, nous activerons nos meeples, gagnant ressources et avantages. Du placement d’ouvriers et de la programmation, voilà l’essence de Caylus, qui du coup n’est pas vraiment un jeu familial, car il nécessite une certaine dose d’anticipation, en plus de la course aux places les plus intéressantes. Inévitablement, nous allons nous marcher sur les pieds, et ce ne sont pas les trois tours du jeu qui offrent le temps de développer des stratégies pépères.

Ce bon vieux Prévôt, édition 1303!

Avec ses nombreuses combinaisons de tuiles différentes, et surtout les pistes alternatives permettant de marquer des points de victoire, Caylus se pose comme un classique très rejouable, permettant de découvrir une mécanique que nous retrouvons maintenant partout, et offrant une expérience ludique particulièrement riche. Space cowboys a sorti une version Caylus 1303, améliorant la version originale en supprimant la notion de paiement des placements, pour la remplacer par une gestion plus pointue des ouvriers. Un lifting bienvenue pour les habitué.e.s du jeu original, qui peut cependant continuer à être joué, les deux expériences restant proches, mais assez différentes au niveau des exigences.

Il existe également une autre version du jeu, Caylus Magna carta, proposant quelque chose d’assez similaire au jeu initial, mais plus facilement transportable du coup, avec un poil plus de hasard, car il y a tirage de cartes. Il est également plus léger, les contraintes liées aux positionnements des autres étant évidemment différentes, et les tactiques à mettre en place clairement moins élaborées. Personnellement, et c’est un peu dur, cette version n’a guère d’intérêt lorsque l’on a débuté par le jeu original. C’est toutefois une gamme, ludique et de prix, plus facilement accessible.

Voilà pour Caylus! L’écriture de cette série d’articles des {Rétro2000} m’incite à revenir vers nos classiques-modernes, que nous aurions tendance à oublier, tandis qu’arrivent mensuellement des nouveautés, globalement toujours plus qualitatives. J’avoue qu’une petite partie de Caylus n’est jamais déplaisante, et que la simplicité de ses règles – à expliquer, j’entends – en fait un jeu particulièrement inoubliable!

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