Coucou mes p’tites patates forestières! Oui je sais, Pearlbrook, la première extension pour Everdell vient à peine d’être livrée que voici non pas une mais deux nouvelles petites choses pour ce très bon petit jeu de tableau de cartes. Oui oui, depuis les profondeurs de mon antre, j’entends râler les râleurs, et il est vrai que ce rythme de production demande un questionnement sérieux. Cela étant, pour ma part, je ne vais pas bouder mon plaisir et plutôt attendre patiemment ces petites merveilles que sont Spirecrest et Bellfaire! Pour celles et ceux ne sachant toujours pas ce qu’est Everdell, allez donc lire mon article, par ICI. Et pour les anglophobes, Brenda Noonan annonce la sortie de la boîte de base et de Pearlbrook en version française d’ici le mois de mai 2020.
Alors que Pearlbrook nous proposait une jolie rivière à raccrocher au plateau principal, Spirecrest nous offre une montagne qui s’assemblera sous la clairière, rajoutant encore des lieux, mais introduisant surtout de nouveaux types de cartes, permettant de nouvelles manières de marquer des points et de comboter. Nous découvrons également des créatures géantes, sur lesquelles nous pourrons cliper nos bestioles et qui nous aideront à traverser les nombreux périls se trouvant au-delà de la vallée d’Everdell. Les cartes de climat, tirées à chaque saison, provoqueront visiblement quelques complications durant l’exploration de ces montagnes. Clairement, je sens que les parties ne vont plus consister à redouter un simple Rugwort le rascal et que certain.e.s vont perdre des plumes à tenter l’aventure Spirecrest!
Il faudra ajouter les meeples des fameuses créatures géantes, celles des lapins explorateurs et de quoi compléter le matériel de Pearlbrook. Voilà pour cette boîte se présentant comme les précédentes en version collector ou retail.
Bellfaire, pour sa part, offre plutôt de petits modules pouvant ou non être intégrés à la partie d’Everdell. Un plateau remplaçant celui de base va offrir l’opportunité d’une grande fête, une foultitude de nouvelles cartes dont des quêtes et des pouvoirs spéciaux pour les différents types de créatures. C’est plus léger que Spirecrest, mais les visuels sont tout autant agréables.
Beaucoup de renouvellement du plaisir pour ce jeu, qui je le répète, ne bouleverse sûrement pas l’univers ludique, mais s’avère esthétiquement très plaisant, avec une direction artistique par Andrew Bosley et une cohérence de tout l’univers par James A Wilson. Certain.e.s reprocheront probablement à Starling games de vouloir faire de l’argent des extensions à un rythme soutenu, de mon côté, je me réjouis de voir que le succès est bien là, avec près d’un million de dollars engrangé sur la dernière campagne de financement participatif et surtout, une qualité constante, aussi bien dans le gameplay, qui à défaut d’être révolutionnaire, s’avère être une mécanique parfaitement huilée. En clair, cette aventure Everdell me plaît bien et je vais la poursuivre avec plaisir, en espérant vous croiser à une table, sous l’ombre de ce grand arbre en carton, pas du tout pratique, mais tellement beau!
En le découvrant, j’avais pensé que jouer les créatures de la forêt serait trop léger pour moi, mais en fait c’est comme si la vallée était pleine de prédators, j’aime!
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Toujours la même équipe créative, c’est très important!
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Surpris par le prix, plutôt correct après une première extension abusée.
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