New dawn, même alliance, même bagarre

Coucou mes p’tites patates spatiales! Aujourd’hui, quelques mots concernant le second jeu d’une trilogie par le très bon éditeur Artipia games, avec pour auteurs les habituels Konstantinos Kokkinis et Sotirios Tsantilas, offrant ici une suite plutôt étonnante au classique de l’éditeur, Among the stars. Je vous présente donc New dawn!

Celui-ci, nous aurons du mal à le comparer avec 7 wonders, contrairement à AtS – comparatif d’ailleurs injuste – et New dawn nous propose plutôt de jouer sur un plateau central utilisant des cartes de modules similaires dans leurs catégories à celles du précédent jeu de la gamme. Là encore, nous allons devoir bâtir une station afin de renforcer la fameuse alliance alien. Là encore, nous allons pouvoir nous tirer dans les pattes, mais sur le fameux plateau central, et pas avec de pauvres cartes disputes!

Dans New dawn, nous déployons des Bases et des MHQ (pour mobile headquarter), afin de contrôler des modules fournissant des points de victoire et des avantages, tout en libérant les ressources que nous collecterons au début du tour suivant. Les différents peuples de l’univers AtS nous donnent des capacités de départ asymétriques, permettant de jouer en fonction de nos envies. Comme toujours avec l’éditeur grec, les mécaniques sont simples à appréhender, déjà vue ailleurs, mais parfaitement intégrées autour d’un thème fort. Nous allons devoir jouer des modules, tenter d’y poser nos Bases en déployant nos MHQ, profiter de leurs avantages au moment de la pose, puis ensuite pendant la partie, en fonction des ambassadeurs que nous pourrons utiliser, mais également en fonction de cartes technologies propres à chaque peuple de l’Alliance. Oui ma p’tite patate, c’est un jeu où il faudra comboter! Il est possible d’acheter certains modules, pas tous cependant, et autrement, c’est la bagarre pour les conquérir! Comme ça, New dawn peut sembler être un bon gros gloubiboulga, un condensé de toutes les mécaniques ludiques fashion, mais il s’avère qu’il tourne très bien, de manière tout à fait intuitive. Le nombre limité de tours et d’actions possibles permet de plus une courbe d’apprentissage harmonieuse et plaisante pour les jeunes ludovores voulant se frotter à un jeu restant tout de même dans la catégorie des intermédiaires. A noter qu’il s’agissait à l’origine d’un financement participatif, et donc tu t’en doutes, ma p’tite patate, il y a pléthores de petites extensions venant diversifier la partie, ainsi qu’un plateau plus complexe, plus stratégique, au verso de l’aire de jeu classique.

New dawn est clairement mon préféré de cette trilogie (la troisième boîte, Stellar conflict, est un jeu de flip), il offre un aspect tactique bienvenue, réchauffant un peu l’interaction qui manquait sur AtS, avec en prime de jolies petites figurines à manipuler comme dans un jeu abstrait. Il est cependant possible de ne pas aller dans l’offensif et de fortifier ses positions en choisissant soigneusement les modules se combinant le mieux pour offrir suffisamment de points de victoire. Car oui, encore une fois, il n’y a que très peu de tours et les actions s’avèrent relativement réduites, pouvant donc être anticipées.

Excellent jeu d’un éditeur commençant enfin à se faire connaître de par chez nous, New dawn est une expérience ludique tournant autour des tactiques de fourbes, et en mode plus avancé, autour de la planification d’actions élaborées. On y joue pour faire la bagarre et grapiller des points, ou bien comme un jeu abstrait, en préparant ses coups bien douloureux pour les autres. Un jeu pour les patates donc!

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