Coucou mes p’tites patates alternatives! Certains concepts de Warren Ellis se retrouvent dans plusieurs de ses œuvres, et en démarrant une nouvelle mini-campagne Planetary, cette fois-ci avec mon système Du&Di – un article par ICI – plutôt qu’avec l’habituel d6, j’avais en tête quelque chose avec des réalités alternatives, le mythe arthurien, et des enquêtes proches de celles des archéologues de l’étrange. Au final, je me suis orienté vers une saveur à la Excalibur, un titre de chez Marvel, scénarisé par le monsieur, qui impliquait justement la protection de la Grande-Bretagne par une équipe menée par Captain Britain et incluant entre autre Kitty Pride, Kurt Wagner et Rachel Summer.
Ce sont les degrés de puissance qui sont souvent difficile à gérer dans les aventures Planetary, l’univers Wildstorm incluant des posthumains surpuissants et en grand nombre, tandis que par exemple chez Marvel ou DC, les degrés de force des principaux panthéons de divinités modernes varient en fonction des scénaristes et des époques. Les archéologues de l’étrange ne sont pas censés disposer d’une force de frappe redoutable, mais plutôt que d’appeler Authority en cas de coup dur, j’intègre des combattants dans les équipes de terrain Planetary. Bien entendu, le grand protagoniste se moquera souvent de la force brut, et d’autres approches devront être tentées afin de contrecarrer ses exactions, tout du moins pour revenir à un status-quo. Ici dans cette mini-campagne, l’équipe vient de libérer un posthumain particulièrement ancien, connu sur certaines Terres alternatives sous le nom de code : Brume d’Avalon. Les données le concernant vont être difficiles à récupérer, car disséminer à travers plusieurs réalités, et prenant la forme de légendes antiques. Il s’agit d’une menace de grande ampleur, capable de posséder un nombre apparemment illimité de corps, un peu comme le virus Smith dans la trilogie Matrix. Bien entendu, les pjs l’auront libérés dès la première aventure, la laissant franchir un passage vers le Nexus Avalon, véritable hub dimensionnel. Nous verrons bien comment ils et elles vont réparer les dégâts.
Comme l’approche Excalibur de Warren Ellis, et afin de poursuivre dans une voie empruntée depuis le début de l’aventure CàlT, j’ai également souhaité que les pjs soient au centre de l’aventure. Cela peut sembler une évidence en matière de jeu de rôle, mais il s’avère que la tendance du meneur est plutôt de tisser une toile d’intrigues autour des pauvres pjs, qui souvent n’en voient qu’une partie, peinent à s’en extraire, ou pire encore selon moi, ne comprennent pas ce qu’il se passe. Je leur présente donc des pnjs souvent puissants, ici comme les membres de la famille royale de la Terre 909, tous posthumains – oui, comme dans le comic book The Royals, sur lequel j’avais écris un article, ICI – mais animés par des motivations simples, pouvant être dupés et ne cachant pas toutes et tous de sombres secrets. C’est un élément important de ma narration, un choix que je fais afin d’inciter les participant.e.s à prendre le contrôle de l’univers, à y injecter leurs propres envies.
Rachel Summers, c’est bien celle en cuir clouté rouge?
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ce trip du futur apocalyptique avec les mutants en cuir rouge.
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à un moment, ça va couper, je le sens.
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