… Empire galactique, de François Nedelec! Oui bon, moi j’avais une envie de Fading suns, mais ce vieux vieux jeu de rôles à la française est toujours un plaisir à sortir. hé, l’air de rien, il y a de la gamme, de la belle illustration et surtout, du contenu. Ce n’est en effet pas au top de la branchitude rôliste de sortir Empire galactique, mais les rôleux et les rôleuses répondent présents (oui d’accord, là ce sont eux qui demandaient).
Alors, pour cette petite session, nous retrouvons la fine équipe de Hier soir j’ai joué à… #3, mais à qui il manque un vaisseau. Dans un setting science-fictionnesque, c’est assez embêtant. Anne-Marie propose de faire comme Arthur et ses chevaliers avec des noix de coco en guise de cheval, je lui explique que ses camarades font plutôt mal les bruitages de vaisseau spatial (j’aime bien sortir mon pfiou pfiou de laser de l’espace). Cela étant, c’est décidé, les pjs partiront donc en quête d’un véhicule qui les mènera d’une aventure à l’autre, au sein du vaste univers d’Empire galactique!
Viviane incarne donc toujours une navyborg de grade 1 Katarina « Kat » Poulhson, Monsieur Viviane (Paul), joue le rôle de Scott « One-shot » Card, soldat de grade 1, pilote de navettes et de prédateurs. Anne-Marie joue l’autre soldat grade 1 de la troupe, elle se nomme Liviana « Merk » Herbert. L’acolyte Alexander Corey est incarné par Pierre, et comme le Sphinx dans Mystery men, il est très très mystérieux.
Bon, après quelques sauts de puce d’un monde à l’autre dans un secteur considéré comme étant le plus éloigné de Prima. Les pjs vont voir leurs revenus un peu entamés, et ils renoueront avec l’équivalent futuriste des nouilles chinoises, c’est à dire, des noÏ sinoizes (c’est le futur, bon sang!). Bloqués sur Carène III, dans le système Carène, un vaste chantier spatial de troisième zone, ils erreront entre les énormes structures sur lesquelles sont posés de gros chargeurs délabrés. Peu d’organiques travaillent sur ce monde, où la Hanse règne en maîtresse. Des nuées de robots volants obscurcissent souvent le ciel, et il leur faudra également éviter de véritables chars d’assaut filant entre les bâtiments.
Oui, il y a une cantina, oui, avec des beeth (je préfère l’écrire comme ça). Les pjs me disent connaître un vieux navyborg retiré du service, qui serait désireux de vendre un vieux rafiot, dans un vieux bar. Les lieux sont également un repaire pour plusieurs clans de pirates, évidemment, et leur précédente aventure leur vaudra quelques réflexions, et même un concours de celui qui à la plus grosse – répartie –
Les pjs apprendront ainsi qu’il leur est possible d’acquérir un vaisseau fonctionnel en échange d’un service. Il y a quelques jours, un cargo s’est crashé dans les étendues polaires, les Maîtres-marchands n’ont pas encore estimé que le coût d’un sauvetage était rentable, mais avec la baisse temporaire d’activité qui se profile, des essaims de robots-chargeurs ne devraient plus tarder à partir récupérer tout ce qui peut l’être. Le Capitaine Myxzyl fournira une bulle, mais ce sera aux pjs de s’équiper en conséquence, le pôle étant bien entendu un désert radioactif. Il fournira une carte triD qui s’activera dès l’envoi en orbite d’au moins cinq tonnes de marchandises récupérées dans l’épave du Nevralaparatha 2. Ses obligés seront en position au-dessus des coordonnées du vaisseau, au moindre signe d’entourloupe, les récupérateurs se lanceront à la chasse aux pjs. La carte les mènera à son ancien astronef – Il précisera qu’il faudra néanmoins passer un petit coup de peinture sur la coque –
La bulle, bien que d’un modèle ancien, est une quadriplace que les pjs devront réparer avant de se lancer dans cette quête à l’épave. Tant bien que mal, et après quelques rencontres rigolotes (pour moi), ils partiront donc vers les régions polaires, frappées d’interdiction de circuler, seront pourchassés par des drones de la Hanse, tenteront de faire le coup de Vin Diesel dans Babylon AD, rateront tous leurs jets de dés, rameront pour bricoler encore la bulle avant de mourir par irradiation.
Ces petits désagréments routiers une fois résolus, ils rencontreront quelques individus survivant tant bien que mal dans de sommaires abris délabrés, et découvriront qu’il ne faut pas faire confiance à des gens souriants, mais faméliques, édentés, et offrant le gîte en plein désert radioactif.
Ils apprendront également que d’autres vieux Capitaines ont également envoyés des gens piller l’épave plutôt massive du Nevralaparatha 2. Ce sera donc une course au trésor à la Fury road qui montrera que malgré son look bien pourri, la bulle reste une valeur sûre dans le domaine du transport – Les railguns de One-shot et Merk feront également la différence – les pjs rempliront finalement leur mission, assez facilement dirai-je, et en admirant leur travail de manutention décoller vers une orbite basse à bord d’une chaloupe, ils noteront que la carte triD s’activera bien un instant après, les emmenant vers une autre région polluée de cette belle planète. Avec le matériel pillé à bord de l’épave, ils pourront finalement rendre à la bulle sa fonction de vol supersonique, ce qui facilitera les choses.
Ils s’en doutaient, ils voulaient y croire malgré tout, mais le vieux vaisseau un peu esquinté nécessitera bien plus qu’un coup de peinture. Les pjs auront de toute façon d’abord à passer le barrage de ce qui s’avérera être une tribu de punks (mais sans chiens). Ce sont des cannibales, vivants dans ce qui est une vaste décharge d’épaves et de produits toxiques, des guerres entre tribus éclatent régulièrement, et les désespérés migrant depuis les grands chantiers de la Hanse servent de base alimentaire. Le vaisseau de Myxzyl était jadis une épave, ce n’est plus qu’un débris parmi d’autres, et les pjs devront faire un nombre incroyable de tests pour vérifier qu’ils pourront bien décoller sans exploser en une boule de feu esthétique. Tout ça à l’insu des cannibales, évidemment.
Eh bien contre toute attente, dans la plus grande discrétion possible – Hormis quelques salves de dispersion pour justifier la dépense de munitions – les pjs parviendront à faire décoller la… chose. Kat recommandera aux autres d’enfiler leurs scaphandres, au cas où, et c’est dans une série de rugissements d’agonie que l’appareil traversera le ciel de Carène III, peina à rallier une orbite basse saturée de débris. Alexander sortira à la navyborg d’user de la force pour sortir du champs mortel, et en effet, avec un grand coup de botte dans une console, les rétrofusées s’allumeront enfin, projetant le vaisseau vers une zone un peu plus sûre.
Les pjs, désormais chauds-bouillants avec leur nouvelle embarcation, devront cependant faire une escale en orbite, piratant une cale de radoub abandonnée où ils pourront effectuer les premières réparations vitales. Des modules de sécurité de la Hanse viendront cependant s’enquérir de la raison de leur présence et ils testeront les capacités de fuite du Gros tas, comme sera baptisé le vieux chargeur.
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Eh voilà! Très bonne expérience de jeu, avec des rôlistes connaissant bien l’univers de cet Empire galactique, qui s’il n’est pas follement original, reste une valeur sûre et apporte une ambiance très frenchy, avec des rencontres tout à fait singulières et un setting à mi-chemin entre Dune et la Caste des méta-barons (autre jeu de rôles qu’il faudra que je propose, à l’occasion). La plupart des bouquins de feu Mister Nedelec sont faciles à trouver en téléchargement gratuit, et ils offrent une infinité d’heures de pur plaisir dans cet univers futuriste et magique!
Le lien vers la communauté Empire galactique est ICI
J’ai adoré mes parties de l’empire galactique quand j’étais plus jeune !!!!!!!!!!!
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même aujourd’hui, alors que nous sommes vieux, elles sont bien sympathiques 🙂
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super jeu, les illustrations sont top.
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Une gamme exemplaire, qui n’a jamais eu le succès escompté, mais qui touche malgré tout les générations.
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même si les jeux sf plus récents en jettent un max, je préfère encore jouer sur une valeur sûre!
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pas vraiment ma came, mais l’univers est super détaillé, et les illustrations sont toujours tip top!
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Quand tu vois des merdes comme métal hurlant en jdr, tu respectes les anciens comme celui là.
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Connais pas, mais le setting a l’air classe.
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En jdr sf, je ne connais que Star wars et Transhuman space. Celui-ci à l’air bien daté!
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