Coucou mes p’tites patates calculatrices! Aujourd’hui, point d’ameritrash, ni même d’eurogame avec du meeple en bois coloré, mais du jeu abstrait avec Shobu, de Manolis Vranas et Jamie Sajdak, chez Smirk & Laughter Games!
C’est un jeu à deux, consistant en deux fois deux plateaux de 4×4 cases chacun. Deux plateaux clairs, deux plateaux sombres, quatre pierres blanches, quatre noires sur chaque plateau, et une corde pour séparer en deux les aires de jeu, formant ainsi un miroir. Le principe est archi-simple, comme très souvent dans les jeux abstraits; On peut déplacer une de nos pierres jusqu’à 2 cases dans n’importe quelle direction, le but du jeu sera de vider l’un des quatre plateaux de ses pierres adverses… Sauf que.
Un tour de jeu va consister à d’abord jouer un mouvement dit passif, avec impossibilité de retirer une pierre adverse. Ce mouvement sera ensuite reproduit à l’identique sur l’un des plateaux de l’autre côté du miroir, cette fois-ci avec la possibilité de retirer une pierre adverse. Et voilà tout ce qu’il faut savoir sur le classieux Shobu, un jeu simple et profond, nécessitant de l’observation et de nombreuses ruses de sioux afin de bien se positionner pour qu’il n’en reste plus qu’un à la fin! Je vous encourage bien entendu à vous trouver un exemplaire original de ce beau et bon jeu, l’éditeur est coutumier des beaux jeux, comme Koi ou Before there were stars. Cela étant, au vue de la simplicité des règles, il est facile de s’entraîner avec à peu près n’importe quoi comme éléments de remplacement. Un très gros point fort des jeux abstraits.
Patate des Ténèbres 
Voilà, on a essayé avec les moyens du bord. Grosse débauche de matos et grosse débauche de mouvements pas forcément utiles. Jeu pas inintéressant, mais un peu trop « trop » alors que perso, j’aime les jeux hyper minimalistes en matos, en règles, en mouvements, les jeux très économes en tout 🙂
Je dirais même que je trouve ce jeu pas hyper accessible à tous, car il y a pas mal de paramètres à prendre en compte : jouer de ce côté-ci, huit directions possibles sur une ou deux cases, prévoir un mouvement qu’on peut faire ensuite ailleurs, ensuite jouer sur une autre couleur, dans un but bien précis. Beaucoup de choses à mettre en place, vraiment alors qu’on n’a pas le temps : l’autre, en face, attaque au bulldozer ! Du coup, on a eu un tablier quasi inutilisé : trop de matos !
Enfin voilà, un rapide avis 🙂 Vive les jeux simples, vives les jeux « secs », tout nus, sans rien 🙂 Mais bien sûr, il en faut pour tous les goûts 😉
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J’ai également pu constater ce déséquilibre, en effet. Je vais en effet essayer d’aborder d’autres jeux de cette famille, afin d’offrir un large panel. Merci au passage pour le lien BGG, c’est un bon aide-mémoire.
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A reblogué ceci sur Cultures de l'Imaginaire.
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C’est surtout pour l’aspect esthétique, ou c’est vraiment un vrai jeu?
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Il a l’air cool comme jeu.
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