
Coucou mes p’tites patates gommeuses! Allez, vous êtes probablement au fait de tout ce qui sort dans ce genre revenu à la mode qu’est le « wôle end wouaïte« , mais moi je découvre le genre avec une profusion de titres, des noms plus ou moins prestigieux, beaucoup de couleurs chatoyantes, et surtout, de temps à autre, une idée originale pointant le bout de son museau. Comme toujours sur ce blog, il s’agit d’un ressenti personnel sur certains jeux que j’ai eu l’occasion d’essayer. En avant pour le roll&write!

En 2019, l’éditeur Cosmo duck proposait un roll and write mensuel pendant un an! J’en avais reçu quelques exemplaires, qui m’avaient beaucoup emballé par ce mélange de simplicité et de potentiel ludique, le tout concentré sur une toute petite feuille – avec les règles à part – le principe est évidemment assez ancien, trouvable dans de nombreux magazines en papier de l’ancien temps, mais cette présentation, avec des identités graphiques marquantes, m’avait fait forte impression, vous trouverez d’ailleurs mon article de l’époque ICI. Bon, n’ayant eu aucun retour de la part de l’éditeur, j’imagine ne pas avoir été assez élogieux, mais vraiment, cette collection de roll and write est vraiment top, avec de nombreuses thématiques différentes, des parties rapides et ne nécessitant rien d’autre qu’une paire de dés, un crayon et une gomme. Des modes solo sont disponibles sur le site de l’éditeur, ainsi que des jaquettes impressionnantes au format de boitiers blu-ray, idéal pour protéger ces blocs de feuilles!
Cosmo duck

Plus récemment, j’ai été curieux concernant une sortie mainstream avec un nom célèbre dessus, le genre de jeu dont je me méfie. Finalement, ce Trek 12, de Bruno Cathala, Corentin Lebrat, Jonathan Aucomte et Olivier Derouetteau, chez Lumberjack studio – oui, ce sont de longs crédits à prononcer sans reprendre son souffle – est une belle réussite, avec son système classique à deux dés, au service de tout un univers en train de se développer. J’y ai retrouvé le même plaisir que dans Gloomhaven, d’ouvrir de petites enveloppes pleines de matériel supplémentaire, en fonction de certaines réussites durant le jeu, c’est très plaisant. Alors bien entendu, cette relative profusion de matériel éloigne un peu Trek 12 de la notion à emporter du roll and write, mais comme les cathalaphiles le disent dans mes commentaires; « tu peux juste prendre un bloc, les dés et un crayon! » Tout à fait, le jeu dans sa version découverte propose d’ailleurs cela, avec une adjonction de cartes équipements, enveloppes et tout le toutim une fois le principe bien appréhendé. En tout cas, avec une telle équipe créative, il est clair que nous avons là un futur classique du genre, qui va en outre pouvoir évoluer tranquillement dans des directions probablement intéressantes! Vous trouverez sur le site de l’éditeur quelques montagnes téléchargeables, et confinement oblige, un mode solo.
Lumberjack studio

Ma plus récente découverte en matière de roll and write était Welcome, un jeu de Benoit Turpin et Anne Heidsieck chez Blue Cocker Games, éditeur toulousain auquel je m’intéresse car la camarade Lola Estève vient de rejoindre l’équipe, ce qui à mes yeux est un gage d’extrême qualité (Lola, aka Le grand banquet de Lola, une super chaîne Youtube venant de gagner un Pouce d’or). Alors oui je sais, je débarque de la Lune, car le jeu est paru en 2018, et en fait, ce n’est même pas un roll and write! Je le classe malgré tout dans cette catégorie, déjà parce que c’est mon blog, et car le principe est bien de griffonner sur un bloc – l’argument était d’ailleurs que l’on pouvait jouer à 100 participant.e.s – au lieu de faire rouler quelque chose, ici nous tirons des cartes et choisissons ce que nous pensons être la meilleure solution optimisante. En fait, je préfère amplement cette mécanique à celle du dés, alors qu’en fin de compte, la part d’aléatoire reste sensiblement la même. Il aura fallu ma ludothécaire de compèt’, Carine Barbosa, pour me faire découvrir ce vraiment très bon jeu, au suivi de gamme honteusement incitatif!
Blue cocker game
Voici donc où j’en suis de mon exploration du genre Roll & Write! J’ai en effet beaucoup encore à découvrir, et d’ailleurs, je m’y essaie également avec mes propres thématiques, et une idée de mécanique un peu différente. Un exercice passionnant et très stimulant, visant à miniaturiser un jeu tout en lui donnant une richesse et une profondeur avec des contraintes multiples, un challenge très agréable auquel se mesurer. N’hésites pas, ma p’tite patate, à me laisser en commentaire des références du genre selon tes propres goûts! Je suis curieux de voir les possibilités de cette catégorie.
Au début je n’étais pas fan fan du principe de roll & write… puis je me suis laissée happer ! Notamment grâce au Très Futé.
Depuis, il y a eu beaucoup de chemin et surtout les confinements: avec mes amis nous avons donc fait beaucoup de soirées jeux en visio et le roll & write s’y prête particulièrement bien !
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Je savais pas que c’était un truc nouveau, on en a plusieurs à la maison, et plusieurs éditeurs en ont proposé gratuitement pour le premier confinement.
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Funny, on s’y mets nous aussi, avec Trek 12 et Corinth, qui lui par contre n’est pas super.
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