Morphologie du conte, de Vladimir Propp

Coucou mes p’tites patates russophiles! Alors oui, ici j’ai bien envie de vous toucher deux ou trois mots concernant une analyse du conte russe, un pan de ce genre littéraire s’avérant d’une grande richesse, par le folkloriste Vladimir Propp. Le bouquin a été publié en 1928, mais son étude, sur une centaine de contes, est toujours de mise.

La démarche est la même que celle de Joseph Campbell et son incontournable « le héros aux mille et un visages« ; Une étude des schémas soutenant la structure du conte, nous y retrouvons d’ailleurs beaucoup de points communs, l’humain étant visiblement fasciné par un nombre d’éléments de base plutôt bien défini.

L’on y apprend comment structurer un conte, à partir de nombreux exemples, et avec des techniques comme la concision, permettant de maintenir l’attention de l’auditoire. Pour les professionnel.le.s, ce sont des conseils élémentaires, coulant de source, mais ils permettent de mettre en avant une matrice, décortiquée par l’auteur, et employée à travers le monde entier afin de développer les contes. C’est tout à fait passionnant, et cela même si l’approche de Vladimir Propp peut sembler un peu froide. Il nous dénombre ainsi une trentaine de fonctions revenant régulièrement dans le conte, qu’il distingue des personnages, pouvant être nombreux. La technique qu’il développer est vraiment intéressante, et finalement plutôt facile à mettre en application.

Pour ma part, je me suis penché sur cet ouvrage en tant que meneur de jeu. Utilisant presque exclusivement l’improvisation, et n’étant pas comédien professionnel, il me fallait quelques techniques narratives pouvant être employées sans me soucier des contraintes de monde ou de contexte. La Morphologie du conte de Vladimir Propp m’a donné quelques clés pour m’améliorer en ce sens. Je vous le recommande donc vivement, si vous allez dans cette voie.

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