Ohayou mes p’tites patates! Allez, voyageons un peu de concert, vers la jolie cité d’Edo, présentement Tokyo, et allons y faire le marché! Je pose ici deux ou trois mots concernant Iki, un jeu japonais de Koota Yamada, édité par Utsuroi! Déjà, au-delà de la branchitude de jouer à des jeux qui ne viennent ni des Etats-unis des states, ni d’un pays européen, il faut bien admettre que ce Iki est finalement un bon petit jeu à l’allemande de pose d’ouvriers. Déception? Non pas du tout! L’identité graphique forte, le thème et les ressources pittoresques en font vraiment une création sympa et qui tourne vite et bien.
Dans Iki, nous allons faire le marché en déplaçant son oyakata – son gros meeple quoi! – que nous aurons au préalable positionné afin de parcourir un nombre de cases précis, ajustable grâce aux sandales, une ressource du jeu. Déjà, petit point sympathique; Si chacun(e) détermine sa position dans le tour, les dites sandales offrent une variable appréciable. Nous pouvons ensuite soit acheter une carte d’artisan, elles arrivent en fonction des saisons et sont toutes différentes, soit nous pouvons obtenir des mon, la monnaie locale. Positionner ses artisans dans les arrières boutiques est également une manœuvre à penser en avance, en fonction du déplacement de l’oyakata, qui arrive ensuite, et permet justement de jouer une action sur le plateau. Et voilà! Viennent ensuite les petites subtilités du jeu, mais en gros, les règles d’Iki ne sont pas du tout complexes et la partie va consister à placer ses kobun – les petits meeples quoi! – sur les pistes d’expérience associées aux artisans. La notion d’incendie se manifeste également, les bâtisses étant majoritairement construites en bois et papier de riz, mais ce sera essentiellement une course aux points de victoire, qui se marquent à chaque tour.
La durée annoncée de 90mn semble correcte, le jeu est très rythmé, avec une course incessante au positionnement efficient, et si la mécanique de Iki n’a donc rien de bien original, le thème très présent et sa fluidité pleine de tension en font un jeu aussi plaisant entre ludovores velus qu’avec de jeunes ludophages plein d’innocence. Ah oui, le détail qui fait sourire; Le fantôme de Uwe Rosenberg est bien là, il faut nourrir ses meeples régulièrement…
Allez, je vais voir si cela peut intéressé ma fille, qui adore le Japon. Merci!
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si c’est de l’intermédiaire (familial+?), je serai intéressé, d’autant que le graphisme est original.
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tu ne fais plus que dans les jeux esthétiques maintenant?
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jamais entendu parler!
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