The Four Thousand, the Eight Hundred, c’est le titre original de cette nouvelle d’une centaine de pages, de monsieur Greg so-mysterious Egan, auteur australien refusant de voir des photos de lui sur le net. C’est édité par le Bélial, dans leur collection Une heure-lumière.
Bon alors, Cérès et Vesta, c’est quoi donc? C’est de la hard sf, un genre qu’affectionne l’auteur, et ça nous parle de deux colonies humaines, regroupées dans les entrailles de ces petits planétoïdes que sont… Cérès et Vesta. Entre elles, le commerce va bien, l’un échangeant son eau contre la roche de l’autre. Clairement ce n’est pas la joie non plus, mais voilà un principe intelligent d’échanges qui nous est présenté. Oui sauf que… Les Migrants! Les Migrants sont là, cherchant à fuir les persécutions sur Vesta, fuyant vers Cérès après un voyage hasardeux de trois ans. Ce sont les Sivadier, membres et descendants d’une famille ayant su prospérer par le biais de brevets plutôt qu’à la sueur de leur front, et cela ne plaît pas. Les voici donc contraint à l’exil, sous peine de lynchages et autres joyeusetés, typiques de l’humain.
Je n’ai encore rien lu d’autre de Greg Egan, mais son style me plaît bien. Une nouvelle comme celle-ci, c’est peut-être un peu court pour juger, mais l’environnement est cohérent, les descriptifs de technologies nous amènent à réfléchir sur leur usage et les raisons de leur emploi, les sociétés des deux planétoïdes sont également intéressantes, mais il semble évident que les relations sociales, ce n’est pas la tasse de thé de l’auteur! L’écriture incite en tout cas à dévorer ces quelques dizaines de pages – Et j’en pleure, surtout après l’article sur la série Castlevania de Netflix – et à se retrouver avec une œuvre, oui, trop brève, mais possédant une intrigue bien fichue, avec une petite technique bien sympathique en prime.
Préparant une partie de jeu de rôles dans l’univers de the Expanse, ce Cérès et Vesta est donc du pain béni, et va me permettre d’approfondir quelques points techniques. Auteur intéressant donc, apparemment le côté hard sf a été ici mis de côté pour privilégier un aspect social (moui…) et collant à la triste actualité. En tout cas je suis curieux d’en lire plus de ce Greg Egan!
je ne peux que te recommander de t’accrocher avec cet auteur, qui est en effet très bon.
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je ne connais pas, mais un peu de sf sérieuse fait parfois du bien!
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sa série de romans Orthogonal est à découvrir, de la très bonne sf.
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J’accroche pas. Je trouve juste ça chiant en fait.
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Attention, Cérès et Vesta n’est pas représentatif des autres ouvrages de cet auteur ! Certains de ses livres sont plutôt techniques, si je puis dire, ce que cette nouvelle n’est pas !
Je ne cherche absolument pas à dissuader la lecture des oeuvres de cet excellent auteur, mais mieux vaut être averti : c’est de la pure Hard-SF !
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Plus hard sf que Star wars? 🙂
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Voilà de quoi alimenter ma recherche documentaire dans le cadre de ma propre campagne de The Expanse…
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Chouette présentation et retour de lecture. Voilà de quoi alimenter ma pile à lire ^-^
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