
Coucou mes p’tites patates sélénites! Non non, ne partez pas, ce n’est pas un énième top de noël, mais plutôt une thématique commune pour des séries, plus ou moins récentes, dont j’ai envie de vous toucher deux-trois mots! Cette fois-ci, nous parlerons de la Lune, comment l’atteindre, comment faire si elle explose, se préparer à aller vivre à sa surface ou encore, comment échapper à un monstre dans les coursives d’une station. Du questionnement élémentaire donc, auquel il est possible de répondre grâce aux séries télé!
The silent sea / 고요의 바다

Série coréenne, adaptation d’un court métrage du même auteur, Choi Hang-yong. Elle nous montre une Terre où l’eau potable est rationnée, et où une équipe va être envoyée sur la Lune afin d’enquêter sur une catastrophe s’étant produite cinq ans plus tôt dans une base de recherche, où se trouverait la clé pour régler le problème de l’eau – oui, le progrès, c’est formidable – alors évidemment, rien ne se passe comme prévu, des gens meurent, un monstre rôde dans les coursives, et tout dégénère bien vite.
J’ai bien aimé, tant pour les moyens investi que pour la dynamique de la série, enchaînant les poncifs du genre, mais proposant également de belles images sur un rythme bien dosé. Pas de grand bouleversement en visionnant le déroulé d’une intrigue réduite à minima, mais un bon moment passé devant une série bien ficelée, oubliable mais malgré tout plaisante. De beaux rendu des étendues lunaires et un casting correct.
For all mankind

Là, pas d’inquiétude, c’est Ronald D Moore aux commandes, et monsieur BSG sait ce qu’il fait. Nous découvrons ici une uchronie dans laquelle ce sont les soviétiques qui posent les premiers un pied sur la Lune. S’ensuit une course à l’espace modifiée, provoquant de vives tensions, tandis que des éléments de l’Histoire changent régulièrement.
Casting en or, personnages fouillés, complexes, avec une certaine nuance malgré la crainte que nous pouvions avoir au départ en découvrant une énième guerre froide vue par des américains. Mais non, ici les choses dégénèrent, inévitablement, mais sur un plan humain, des passerelles sont crées, le manichéisme s’efface devant la complexité d’un monde différent, mais toujours semblable au notre.
L’une des rares séries où la qualité va crescendo d’une saison à l’autre, se nourrissant de sa propre trame pour amener revirements et cliffhangers, toujours cohérente face à elle-même. Une petite pépite sur Apple+, qui décidément propose de la qualité, avec juste l’espoir qu’elle s’arrête au bon moment, la saison de trop serait vraiment trop triste.
Space 1999

Oui oui oui, je sais mes p’tites patates; Cosmos 1999, c’est ultra vieux et pas du tout tendance! Années 70, Gerry Anderson est le monsieur série en Grande-Bretagne, et avec sa femme Sylvia, il propose Space 1999, un futur dans lequel les déchets nucléaires stockés sur la Lune provoquent une explosion et désorbitent l’astre, emporté hors du système solaire pour un road trip de l’enfer. A sa surface, la base Alpha, ses quelques centaines de survivants et John Koenig, le commandant super fort, charismatique et beau gosse, incarné par Martin Landau.
Bon, il n’y aura eu que deux saisons, le public américain boudant la série, et pour les fans hardcore, il n’y aura eu qu’une unique saison. Pas de réelle conclusion à ce voyage d’un genre particulier, sauf en bonus dvd, et il faut bien l’avouer, des aventures un peu bêtes et des intrigues simplistes. Revoir Space 1999 aujourd’hui n’est pas follement intéressant, malgré tout, il est possible d’y trouver des éléments intéressants, disséminés au milieu de bagarres entre mecs en pyjamas.
From the earth to the moon

Après le succès du film Apollo 13, Ron Howard, Brian Grazer, Tom Hanks et Michael Bostick décident d’embrayer avec une mini-série documentaire sur le même sujet, mais avec un point de vue différent. Alors oui, on connaît la fin, pas de monstre infiltré dans le vaisseau, mais la narration par Tom Hanks nous tient en haleine du début à la fin, nous rappelant que oui, les astronautes, mais également beaucoup de gens autour d’eux, afin d’accomplir ces prodiges techniques, durant une époque bien compliquée.
De la Terre à la Lune, en français, pour garder l’hommage à Jules Verne, est donc un documentaire à voir, nous montrant tout ce qui peut ne pas aller durant une mission spatiale, mais également ce bon vieil héroïsme à l’américaine, et tout simplement l’accomplissement de nombreux rêves.
Moonbase 8

Une comédie américaine, avec des stars du comique de télévision par là-bas, qui ont également réalisé le show. Il s’agit de Fred Armisen, Tim Heidecker, John C. Reilly et Jonathan Krisel. Ici nous découvrons des astronautes se préparant à, peut-être, partir en mission lunaire, et vivant dans une reproduction de base en plein Arizona. On dira d’eux qu’ils ne sont pas les meilleurs pour le job, et que les nécessaires routines lunaires ne sont pas vraiment bien suivies.
Je n’ai pas du tout apprécié les quelques épisodes visionnés. L’humour utilisé ne me fait pas rire, à base d’humiliations des uns par les autres, de gros gags usés, et même si l’écriture des personnages tente parfois de rattraper tout ça – le bully à souffert dans son enfance – je déteste lorsque des personnages montrés comme gentils se font persécuter. C’est toute une école américaine de l’humour que je zappe, comme dans cette autre série récente et annulée, Space force. Bref, vous y trouverez peut-être votre compte, mes p’tites patates, Moonbase 8 a au moins le mérite de proposer ses quelques épisodes en format court de 25 minutes.
J’ai prévu de plonger dans cette série coréenne au plus vite. Dès qu’il y a Bae Doo-na, mes sens s’affolent. 😉
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Ahah, oui, je comprend bien 🙂 Et la série est plutôt pas mal!
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J’avais etnté il y a quelques temps cosmos 1999, mais j’ai vite déchantée…
Je me note For all mankind (pour Moore et son BSG) et la série coréenne, enfin peut-être.
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J’ai revu une dizaine d’épisodes de Cosmos 1999 il y a quelques mois, c’était plutôt sympa (merci la nostalgie) mais difficile d’aller plus loin, c’est vite lassant.
The Silent Sea me tente beaucoup car comme princecranoir j’ai un léger faible pour Bae Doona ☺
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J’ai détestée Moonbase 8, même raison que toi, mais en plus c’est du réchauffé.
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Je dois justement me mettre à For all mankind, ton avis me rassure.
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Excellent article, j’adore le sujet. Merci pour ces recommandations. Certaines je connais, d’autres pas du tout mais vais m’y intéresser.
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