Coucou mes p’tites patates ninja! Voilà bien longtemps que je voulais commencer à lire des titres de chez Bliss comics, mais le prix des intégrales faisait se hérisser les cheveux gras de mon banquier. Profitant d’une promotion chez Mollat, j’ai donc sauté, d’une manière silencieuse et svelte, sur les deux premiers tomes de Ninjak!
Édité à l’origine par Valiant comics, une grosse boîte américaine, c’est donc Bliss comics qui se charge de traduire et proposer de massives intégrales autour d’un univers n’ayant rien à envier aux big two (Marvel/ DC). J’espère avoir l’occasion d’attaquer un jour XO Man’o’war et autres Bloodshot, mais pour le moment, petit tour chez le plus puissant ninja du Valiantverse, Ninjak! Il s’agit là de l’alter ego de Colin King, agent du MI6 dont nous lisons l’origin story imbriquée dans des missions actuelles, qu’il semblait visiblement loin d’envisager ou de pouvoir accomplir. L’idée n’est pas nouvelle mais se voit ici bien dosée, et pour le coup assez intrigante.
Bon alors clairement, l’histoire de Ninjak n’est pas un monument d’originalité. Le type est très très fort, impitoyable, et ses adversaires, les Sept ombres commandant l’Armurerie, offrent des looks à la Ninja scroll. Mais l’auteur, Matt Kindt, maîtrise très bien son récit, et l’on s’attache rapidement à l’histoire, à défaut d’apprécier le personnage principal. Le mélange espionnage/ shinobi prend vraiment bien, et les illustrations de Butch Guice, Clay Mann et Juan Jose Ryp donnent un rythme nerveux aux combats, nombreux et expéditifs. On retrouve un parcours initiatique semblable pour le « héros » et ses adversaires, la technologie fait sourire, mais pour les rôlistes qui liront les aventures de Ninjak, non, ce ne sera pas possible!
Même sans grande originalité, Ninjak m’a beaucoup plu pour son rythme et le mélange des genres, c’est de l’action pure, sans fioriture, et le côté espionnage tends parfois à s’éclipser. Je n’ai lu que les deux premiers tomes, j’ai cru comprendre qu’il y avait tout un univers Ninjak, avec en prime des passerelles vers les autres titres Valiant. Voilà qui m’incite donc à poursuivre sur les pas virevoltants de ce shinobi high-tech!
Perso je n’en connais pas beaucoup des comme ça, donc j’adhère!
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Intéressant, j’avais vu plusieurs fois les couvertures, sans jamais me pencher sur cette œuvre.
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J’ai lu le premier, j’ai bien kiffé.
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Zatoichi
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