Coucou mes p’tites patates myrmecophiles! Oui je sais, la chair est faible, et j’ai profité du financement participatif de la nouvelle extension Empires of the earth pour me prendre l’ensemble de la gamme, pour un prix rarement vu sur la plateforme. L’extension de quoi? Mais de March of the ants voyons! Un jeu de Ryan Swisher et Tim Eisner, chez Weird city games.
March of the ants, c’est un 4X avec des fourmis. Nous allons poser des tuiles pour agrandir la fourmilière, explorer les alentours tout en renforçant notre colonie, et souvent tenter de survivre aux aléas de la vie – et aux agressions extérieures – rien de bien nouveau dans la catégorie des jeux pleins d’insectes, et nous lorgnerons souvent sur les similitudes avec l’excellent Myrmes – sur lequel un article se trouve par ICI – Cela étant, le jeu se découpe en une phase workers, durant laquelle il sera possible d’explorer les tuiles en positionnant ses fourmis, récolter ou jouer des cartes, l’un des gros atouts du jeu. Ces cartes sont de trois types; Évènements, objectifs et évolutions, les premières amenant souvent des problèmes, les secondes des points de victoire et des avantages, les dernières engendrant une profonde asymétrie entre les participant.e.s. Car si la fourmilière est un plateau commun, chacun.e ira explorer ses tunnels pour y chercher ressources et rencontrer mille-pattes et autres joyeusetés! Les cartes évolutions fonctionnent comme dans le jeu du même nom (voir ICI pour un descriptif de ce jeu localisé par Funforge) et permettent de transformer nos fourmis en super-guerrières, en super-fécondatrices, ou en super-collecteuses. Les cartes sont puissantes et donnent donc une ligne directrice pour remporter la partie. Les deux extensions appuient d’ailleurs sur cet élément au cœur du jeu, en fournissant mutations et améliorations à poser sur son plateau personnel. Chaque participant.e joue une action worker, jusqu’à ce qu’un certain nombre décident de se reposer. La mécanique vraiment sympa durant cette phase est que chaque action adverse permet d’accomplir une réaction; Explorer une tuile permet par exemple à tous les autres de poser une ouvrière sur une tuile où se trouvent déjà des fourmis de sa couleur. Le jeu évolue donc très vite et nécessite une bonne dose d’adaptabilité.
La phase suivante et celle des combats. Ils sont nombreux, l’espace vital étant restreint, et violents. Le nombre de fourmis engagées est bien entendu primordial, mais la victoire peut également se jouer sur la férocité, une valeur indiquée sur les cartes en main. Une petite fourmi encerclée, même à cinq contre un, peut dès lors remporter la bagarre, même si les gains seront alors limités. La phase suivante permet de développer sa fourmilière, produire des larves, faire de la maintenance.
March of the ants est un jeu à la durée modulable mais, comme Myrmes, ne laissant que peu de temps pour développer une colonie puissante. Il faut optimiser ses fourmis avec les bonnes cartes, garantir son contrôle territorial tout en assurant l’approvisionnement en ressources. Le tout avec des colonies adverses pouvant rapidement devenir expansionnistes. Bref, de la tension, de la grosse rejouabilité, et un déluge de matériel. Cela faisait bien longtemps que je souhaitais évoluer de Myrmes vers quelque chose dans la même thématique, mais plus profond, me voici donc à attendre patiemment l’arrivée de March of the ants!
elles m’ont toujours l’air bien pressées ces fourmis! Le jeu avec le système de carte m’a l’air bien complet.
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J’imagine sans peine que les petits cubes sont remplacés par de petites fourmis^^
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Myrmes, le jeu qui donne des maux de tête? Alors une version avancée, non merci!
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Je ne gagne jamais à Myrmes, à cause du temps nécessaire pour développer une stratégie, je n’ose imaginer mes scores sur un jeu comme celui-ci.
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Il à l’air bien complexe.
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Il a l’air très intéressant.
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