
Coucou mes p’tites patates épicées! Comme tous les ans depuis une décade maintenant, je me replonge dans les deux derniers segments du cycle de Dune, de Frank Herbert. J’ai déjà partagé mon ressenti au sujet de l’Empereur-dieu de Dune, un tome solitaire servant de charnière entre le cycle concernant Muad’dib et toute la smalla, et donc la conclusion du cycle, avec les Hérétiques de Dune et la Maison des Mères.
J’ai lu par-ci, par-là que c’étaient les deux tomes les plus faibles du cycle, je trouve pour ma part que ce sont les meilleurs, et cela à bien des égards. Des milliers d’années se sont écoulées depuis le début du cycle, et entre-temps, Leto II a imposé son sentier d’or à l’Humanité. Nous découvrons donc la grande Dispersion et les vestiges d’une terrible Famine ayant poussé, comme prévu, les communautés au-delà des limites déjà vastes de l’ancien imperium. Dans les vieux mondes, le retour des gens de la Dispersion provoquent des troubles au sein des grandes forces comme les Truitesses, les Ixiens, la Guilde, et plus particulièrement au sein du Bene Gesserit et du Bene Tleilax. Les intrigues vont bon train afin de contrôler les rares magots d’épice subsistant de l’époque du Tyran, et même si les Tleilaxu semblent en mesure de produire leur propre Mélange, et que les ixiens fournissent des systèmes de navigation technologiques, le retour des vers des sables sur Rakis rendent tout le monde un peu foufou.
J’aime tout particulièrement les Hérétiques de Dune car il se penche sur la nature secrète du Bene Tleilax et, même si les Révérendes-Mères restent les « héroïnes » de cette fin de cycle, nous découvrons une culture conditionnée par des millénaires de secrets, et c’est tout bonnement fascinant! Autre point intéressant, les gens de la Dispersion reviennent dans les frontières de l’imperium avec des ressources infinies, ce qui du coup relègue toutes les intrigues au second plan, mais malgré cela, l’influence du Bene Gesserit, de Muad’dib et de Leto II sont visibles partout. Impressionnant. Du coup, on tremble néanmoins face à la menace des Honorées matriarches, mais Tar et Dar nous font clairement comprendre que leur adage « une Révérende-mère peut toutes les vaincre » va se vérifier.
Une autre motivation pour relire régulièrement ces deux derniers tomes est que, dans mes vieux jours certainement, j’aimerai bien adapter cette période en termes rôlistiques. Le thème de la Dispersion rend toutes les lignes floues et permet une introduction en douceur dans un univers particulièrement riche et complexe.
Si Villeneuve va jusque là avec ses films, ce serait le grand kiff!
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Je me suis toujours arrêté aux enfants de Dune, mais comme tu insistes avec charme, je vais me programmer les suivants un de ces jours.
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J’avoue ne jamais avoir poussé jusque là.
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J’avoue ne pas avoir lu au-delà des enfants de Dune.
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J’ai été bien en peine de lire l’Empereur-dieu, mais finalement j’ai moi aussi préférée la suite.
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Ce que j’aime dans ces roman c’est cette mélancolie qu’on ressent pour ce que fut le peuple Fremen, après avoir vécu avec Léto II sa fin ! Pourtant les Fremen existe encore finalement dans les honorés Matriarches.
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Oui c’est vrai, les fameux fremen de musée font de la peine à voir, et l’on retrouve en effet la violence de leurs ancêtres chez ces douces jouvencelles 🙂
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