Myrmes, nourrice, nourris-moi!

Coucou mes p’tites patates formicidésiennes! Bon et bien voilà une petite présentation de Myrmes, un jeu de Yoann Levet édité par Ystari. Il faut noter la superbe illustration de couverture, de Monsieur Arnaud Demaegd, qui est vraiment de toute beauté, et permets d’ailleurs de bien poser l’ambiance. Car Myrmes est un jeu de fourmis, ou jusqu’à quatre ludovores vont pouvoir s’affronter à mort, à coups de kukenbois et de fourmis en plastique!

Dans Myrmes donc, vous devez étendre et développer votre fourmilière en prenant garde à l’hiver – oui, winter is coming, on commence à le savoir – et surtout aux fourmis des autres fourmilières! Le système est assez simple à appréhender, avec une iconographie somme toute assez réduite et en permanence sous les yeux. Chacun possède en effet des nourrices, qui permettent d’engendrer des ouvrières ou des soldats, qui à leur tour peuvent initier un choix d’actions, comme agrandir la fourmilière, déposer des phéromones à la surface, repérer et chasser des pitites coccinelles. Toutes ces actions ont un coût, en ressources et en larves, qui permettent également certains développements.

Des objectifs publiques peuvent également être complétés et apportent beaucoup de points. Même s’il n’existe pas trente-six manières de scorer, Myrmes propose une course aux points particulièrement tendue, avec un nombre très réduit de tours, et la contrainte d’accumuler de la nourriture pour éviter une dégringolade sur l’échelle de score. En clair, la tension est présente du début à la fin, et les tentations de faire de gros coups sont contrebalancées par la sévère sanction de se voir ensuite dépasser par les adversaires plus prudents. Petit avertissement concernant l’extension des tuiles de niveau dans la fourmilière; elles sont tout à fait dispensables et entraînent un déséquilibre certain, dans ce jeu autrement très bien équilibré. Bref, des choix cornéliens à faire dans un temps très très limité! Le jeu tourne vraiment bien et incite à refaire une partie à la suite, tant les évidences tactiques apparaissent à contre coups. Il y a du kukenbois dedans, le contrôle des ressources étant l’une des clés pour se développer à l’aise, mais de toute manière, je pense qu’il est impossible de se satisfaire d’une seule partie de cet excellent jeu!

8 commentaires sur “Myrmes, nourrice, nourris-moi!

Ajouter un commentaire

Répondre à YaXuBLaDe Annuler la réponse.

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑