Coucou mes p’tites patates designeuses! Je me permet de me fendre de quelques mots concernant ce qui, logiquement, devrait devenir ma bible, j’ai nommé, l’art du game design, de Jesse Schell! Déjà, première bonne nouvelle, le bouquin est en français, la majorité des titres du genre étant en anglais. Et avec ses presque 500 pages, voilà un ouvrage bien dense et particulièrement riche en enseignements.
Alors, tout d’abord, les innombrables notions abordées avec humour par l’auteur s’appliquent plus généralement au design, peu importe le domaine, mais il se focalise bien sur le loisir du jeu (d’où le titre, sans doute), et malheureusement sur le jeu vidéo en particulier, ce qui ne m’intéresse pas trop je l’avoue. Les recettes, toutes éprouvées, fonctionnent cependant pour les jeux de rôles et de société. L’art du game design donne des conseils de bon sens, autant que de techniques pointues pour tester prototypes et idées abstraites, le tout agrémenté d’illustrations et de tableaux.
Je suis en cours de lecture, et j’avoue que cet ouvrage est très inspirant, très stimulant. J’en ai trouvé la référence sur le site d’Antoine Bauza, une sorte de dieu designer dans le milieu, mais donc en plus, un dieu bon – oui, comme Xerxès dans 300, mais moins clinquant – avec une foultitude d’autres références dont je devrais prochainement recevoir les exemplaires. La passion du jeu, l’amour du risque diront certains, c’est une chose, mais il est clair que les vieux et vieilles briscard(e)s du loisir ont quelques techniques pour pondre de belles choses en bois, carton, plastique, avec de l’encre. Autant donc les étudier pour sortir de soi autre chose que de la bave et divers matières également choquantes.
L’art du game design aborde la question du prototype, et même si j’ai bien suivi les grandes lignes du truc, je sais déjà que mes prochains seront très différents dans leur conception. La part belle est faite aux techniques narratives, inspirées de celles provenant du jeu de rôles, cela concernerait plutôt le jeu vidéo, mais finalement, ça marche également très bien pour le jeu de société. De nombreuses techniques particulièrement utiles sont abordées, et rien qu’à lire Jesse Schell, les idées naissent, se structurent efficacement, non plus en fantasmes de game designer, mais en jeux destinés aux ludovores. C’est magique!
Le ton est plaisant, léger, mais aborde des thématiques diverses et parfois complexes. La richesse technique de l’ouvrage en fait évidemment une référence pour quiconque veut créer. Une excellente ressource pour les game designers en devenir!
Voilà une lecture qui doit être intéressante.
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je ne vais pas me mettre à designer des choses, mais la référence me plaît bien.
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intéressant, mais le prix dissuade un peu.
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trop de romans à lire!
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ça m’a l’air bien touffu comme lecture.
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Pas mal comme idée, et côté graphisme, ça en jette.
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Intéressant, je serai curieux de lire un livre abordant ce sujet.
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Trop technique pour moi à mon avis.
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