Coucou mes p’tites patates belgophiles! Alors oui, je sais. Je choisi la facilité en voulant vous toucher deux ou trois mots concernant ce jeu; J’aime ce que fait l’auteur, Etienne Espreman, je suis fan des créations de l’illustrateur, Alexandre Roche, j’ai un autel dédié à Pearl games – pour que ne soient édités que des jeux de qualité. Prière exaucée – et Bruxelles, la ville, j’en suis amoureux d’amour depuis bien longtemps. Donc oui je sais, pour cet article, point d’objectivité comme chez les journalistes de BFM…
Bruxelles 1893, c’est un jeu de placement d’ouvriers on ne peut plus classique. Pas assez de meeples, une trouzaine de choses à faire, qui plus est sur un double plateau, et bien entendu, pas assez de temps! Voilà, c’est le cœur du jeu; Savoir trouver le rythme de pose de ses ouvriers, qui évolueront cependant ici dans les différents quartiers d’une ville ambiance Art nouveau, proposant des actions très différentes.
Car oui, si la mécanique centrale est déjà vue un peu partout, elle se combine harmonieusement ici avec autre chose. La moitié du plateau se compose en effet de bandes colorées sur lesquelles poser ses meeples, en y ajoutant toujours quelques piécettes. C’est déjà un sacrifice, mais qui s’avère utile pour obtenir plusieurs majorités différentes, débloquant possiblement plusieurs avantages indispensables sur d’autres parties du plateau, tout en obtenant de précieuses cartes qui pour leur part, octroieront bonus immédiats et multiplicateurs de points de victoire. Très bien fichu, ce premier plateau est au cœur de toute la tension du jeu, lui donnant une saveur unique. A côté, sur l’autre partie du plateau, nous pourrons effectuer des actions d’achat/ vente d’œuvres d’art, obtenir le soutien d’architectes bruxellois prestigieux, collecter des fonds, etc… Et je n’oublierai pas le plateau individuel, sur lequel il faut également construire son habitation pour en imposer dans la société bruxelloise!
Ouf. Oui, Bruxelles 1893 est un bon gros jeu expert, tournant très bien après une ou deux parties, mais pouvant rapidement submerger celles et ceux n’ayant pas l’habitude des jeux de cette catégorie. Honnêtement, il sort rarement sur la table, car son côté « un poil trop lourd » dissuade de nombreux et nombreuses ludovores. Il n’en reste pas moins d’une très belle conception, peaufinée par un amoureux des jeux et de la ville. D’ailleurs une version cartes doit prochainement sortir, et cela aiguise ma curiosité.
Et pour en savoir un peu plus sur cet excellent jeu, je ne peux que vous recommander l’épisode 1 du Tour du monde en 80 jeux, dans lequel l’auteur est interviewé par deux ludovores belges pour lesquels j’ai autant d’affection que de respect; Cedric Baelen et Tatiana Dronjak (Girldotgame). La vidéo est par ICI.
Trop complexe pour moi, les autres joueurs, plus aguerris sur ce type de jeu, ont appréciés. Il est en tout cas très beau, et original.
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Oh oui, j’avais vue la vidéo des deux belges, super pour tout savoir sur ce jeu qui à l’air génial!
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Gros jeu, agréable et en fait plutôt rapide, par contre il est difficile à proposer en soirée.
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Je vois ce titre circuler depuis peu, c’est une réédition?
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Un peu trop lourd pour nous, mais original et surtout, très beau.
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