
Coucou mes p’tites patates chrono-déplacées! Voilà un cycle du champion éternel plus court que les classiques Stormbringer et Hawkmoon. Pour mémoire, le champion éternel est une figure au cœur de l’œuvre de Michael Moorcock, qui en fait l’incarnation d’un mortel régulièrement projeté dans des emmerdements comme c’est pas possible, et qui se trouve balloté entre les forces de la Loi et du Chaos, forces qui remplacent les valeurs morales de Bien et de Mal.
Dans ce cycle du Nomade du Temps, le Capitaine Oswald Bastable est un officier anglais au début du XXème siècle, opérant en Indes, il se voit entraîné dans un imbroglio temporel qui le propulse dans une série d’uchronie steampunk, où il se trouve confronté à divers incarnations d’individus en mesure de se déplacer eux aussi, mais plus ou moins consciemment, dans le Temps.
Bon alors, personnellement, ce cycle je l’aime bien. L’écriture de Moorcock est comme toujours un peu fouillis et il y a des changements de rythmes pas très heureux, mais l’œuvre est vraiment bien ficelée, avec des personnages intéressants et des univers pratiquement tous identiques, mais en fait pas vraiment! On se retrouve à suivre Oswald Bastable, qui apprend à commander des dirigeables au beau milieu de conflits tournant autour du premier usage de la bombe atomique. Comme souvent chez Moorcock, il est question de la justesse morale des personnages, qui se voient contraint, non seulement de commettre des atrocités, mais pire encore dans ce Nomade du Temps, de devoir les répéter!
Chacun des romans est l’occasion pour le Capitaine Oswald Bastable de voyager dans une nouvelle uchronie, où il va donc croiser des personnages récurrents, mais dont les objectifs sembleront fluctuer en fonction des variations temporelle, ce sont les membres de la Ligue des aventuriers temporels… Non les rôlistes, rien à voir avec MEGA!
Le cycle du Nomade du Temps a été regroupé en un seul volume, et je ne peux que vous le recommander, en tant que lecture rapide et un classique concernant les uchronies contemporaines. Ce n’est pas le meilleur de ce que Michael Moorcock, mais cette série de romans a au moins le mérite de mettre à plat toutes ses grandes idées, et d’en offrir un traitement différent.
Un cycle intéressant, malgré une écriture un peu légère et des personnages aux personnalités faibles.
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J’ai eu du mal avec le premier bouquin, et j’ai l’impression qu’après, on en revient toujours aux mêmes interactions entre les persos.
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toute l’oeuvre de Moorcock tend à montrer un cycle immuable, il faut vraiment passer outre cet aspect de son oeuvre, et se concentrer sur les personnages et les environnements.
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Un de mes préférés. Pour les anciens qui connaissent MéGa le jeu de rôle c’est une source d’inspiration idéale. D’ailleurs le scénario »des ombres sur la lande »semble fortement inspiré de cette série de Moorcock.
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Mon Dieu! Je ne connaissais même pas!!! Merci, cela intègre ma Wish-list!
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