Millevaux, une force primale inexorable!

Coucou mes p’tites patates sombres! Alors pour ma part, j’ai démarré sur le thème de l’horreur forestière avec Summerland, de Greg Saunders. J’avais entendu parler de Millevaux, de Thomas Munier, mais après un rapide coup d’oeil à la production intensive de ce dernier, je m’étais replié sur Summerland, format A5, 200 pages, avec un système simple.

Ce n’est donc que récemment que j’ai pu pratiquer Millevaux, une variation du jeu de rôle Sombre, de Johan Scipion, nous présentant une vaste forêt ayant recouvert le monde humain, laissant des communautés isolées retourner à un mode de vie féodal. Un monde post-apocalyptique déjà bien compliqué, mais en prime de la violence humaine, des menaces surnaturelles se profilent, comme L’Oubli, provoquant la corrosion de la mémoire, l’Emprise, amenant des changements physiques, l’Egregore, créant des êtres et lieux hantés, ou encore les Horlas, créatures nées de l’Emprise et de l’Egrégore. Sympathique, n’est-ce pas?

Millevaux utilise donc un système de règles fonctionnant très bien, appuyant sur les côtés sombres et désespérés du jeu, mais son point fort reste sans conteste son Histoire, remontant aux origines de l’Homme, pour remonter jusqu’à ce futur au sein de l’enfer forestier. J’espère que des complotistes ne liront jamais Millevaux, sinon nous aurons droit à de nouveaux groupes de fanatiques, ayant au moins le bon goût de nous proposer des choses originales.

Ce qui m’avait retenu, par rapport à ce jeu, outre son maquettage pas formidable, c’était justement la profusion de sources permettant de développer des campagnes et aventures. Thomas Munier, sur son blog, propose une foultitude de matériel de grande qualité, des inspirations littéraires ou musicales, qui sont autant de bonnes idées à intégrer. Ajoutons à cela une communauté particulièrement prolifique, et nous en avons… Trop. Oui je sais mes p’tites patates, d’habitude, je fais le chouin-chouin vis-à-vis du manque de matière et du trop-plein de règles indigestes, ici c’est le contraire, et c’est vraiment pour chipoter. Des meneurs et meneuses débutant.e.s devront donc se focaliser sur le matériau du livre de base. Des scénarios sont d’ailleurs disponibles pour donner le ton, personnellement, je ne les ai pas trouvé fous, mais ils peuvent aider.

Une autre très belle expérience rôliste, par un auteur passionnant, et duquel je vous propose plus facilement d’essayer Inflorenza, une variation intéressante de Millevaux.

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8 commentaires sur “Millevaux, une force primale inexorable!

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