Ginkgopolis, aller plus haut (pas forcément)!

Coucou mes p’tites patates bio-équitables! Aujourd’hui, un mystère ludique pour moi, avec des noms qui claques, de l’illustration bien plaisante, du jeu magnifiquement bien équilibré, et pourtant, peu de succès à ma table. Tout ceci est abracadabrantesque!

Ginkgopolis donc, de Xavier Georges et Gaël Lannurien, chez un éditeur que j’aime beaucoup (car belge, mais pas que), Pearl games. Un jeu de pose de tuiles, de combos de cartes, de suprématie de cylindres, en bref, du bien touffu – et c’est normal, on parle ici de Ginkgo Biloba – avec beaucoup de réflexion, de possibilités autour d’un ensemble de tuiles qu’il faut positionner judicieusement, en les empilant si possibles, mais en fonction de règles pouvant aisément favoriser les autres si l’on n’y prend pas garde.

L’éditeur est plutôt connu pour ses jeux experts, nécessitant l’activation du neurone, qui irrémédiablement se met à flamber à un moment ou un autre. Ginkgopolis n’échappe pas à cette tendance, et la moindre action implique une bonne gestion de ses ressources, de ses cartes, avec en prime une vigilance de tous les instants pour conserver ses suprématies sur l’empilement central des tuiles. C’est vraiment très bon.

J’aime tout particulièrement l’équilibre entre cette complexité du choix d’action et la durée limitée d’une partie, amenant, outre des hurlements de frustration, une très bonne rejouabilité. Le jeu se révèle ainsi profond, avec ce mélange de plateau modulaire à base de tuiles, fournissant des ressources et des points, et la main de cartes qu’il faut bien étoffer tout du long. Un très beau jeu donc, d’où mon incompréhension face à son peu de succès auprès de mes camarades!

Publicité