Hawkmoon, lui aussi, il souffre

Coucou mes p’tites patates tourmentées! Alors oui, après l’avatar du champion éternel Elric de Melnibonée, l’auteur Michael Moorcock nous présente Dorian Hawkmoon, un autre héros tourmenté, mais cette fois-ci dans le futur du Tragique millénaire, un avenir un peu sombre, où se mêlent magie et technologie.

Bon alors, Hawkmoon, c’est un autre cycle de l’auteur adapté par Chaosium en jeu de rôle, toujours avec le BASIC system en motorisation, et pour dire vrai, c’est pratiquement un copier-coller de Stormbringer, le gros succès commercial de l’époque. Tant mieux en fait, car les deux cycles sont inclus dans un même multivers, ce qui donnera d’ailleurs l’excellente campagne du Pirate des mondes. Et donc avec Hawkmoon, nous sommes en effet dans le futur de notre époque, les choses ont déraillées – oui, qui aurait pu prédire… – et les savants fous semblent avoir longuement prit le pouvoir, avant de pratiquement tous disparaître. Les sociétés sont revenues à un mode de vie féodal, mais des vestiges technologiques subsistent. Si cela est possible, le monde d’Hawkmoon est bien plus sombre que celui des Jeunes royaumes d’Elric, où existe la prospérité et un certain dynamisme. Ici au sein du Tragique millénaire, tout semble figé, et la menace des granbretons et leurs masques d’animaux n’arrange rien.

Dans l’ambiance, j’ai toujours pensé à un Gamma world particulièrement distordu et en fin de vie, car oui, il y a également des mutants et des créatures exotiques. Les jeunes pourront penser à un Mutant year zero avec des technologies bien plus rudimentaires, mais c’est bien ce mélange qui donne à Hawkmoon une saveur toute particulière, le plaçant à la lisière du post-apocalyptique.

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