Black sword hack, Moorcock & Dragons

Coucou mes p’tites patates voleuses d’âmes! Allez, c’est reparti pour de l’OSR – pour Old school renaissance – avec ce hack du Black hack… Oui je sais, ça commence à ressembler à un monologue sortie du Mars attack de Tim Burton… proposé par the Merry mushmen, produit par Kobayashi et Goran Gligovic. Voici donc Black sword hack, nous proposant de jouer dans un univers un peu dark, saveur Michael Moorcock, oui, avec des protagonistes tourmentés, des armes de grosbill, la Loi et le Chaos, ce genre de joyeusetés.

Bon alors, qui dit OSR dit bases donjonneuses, nous retrouvons donc nos bonnes vieilles caractéristiques et notre ami de toujours, le d20. Par contre, en ce qui concerne la création de personnage, c’est plutôt une transposition des univers de chez Chaosium, avec une multitude de tables afin de créer des profils assez étoffés. D’autres tables viendront d’ailleurs aider à la création du monde, des cités, ainsi que d’évènements d’aventure. Côté règles donc, c’est carré-carré, et également plutôt plaisant à appréhender – ce qui n’est pas négligeable. De petites subtilités, comme le dé de Destin permettent d’amener un élément aléatoire sur l’aléatoire, ici lorsque nos deux actions successives sont identiques, c’est mignon et en jeu, assez fun.

Pas d’univers définit, mais honnêtement, nous avons toutes et tous des images d’Epinal concernant le genre Sword & Sorcery porté sur la centaine de pages de cet ouvrage. L’ensemble des tables et conseils proposés suffiront amplement à développer quelque chose de bien sombre! Plusieurs systèmes de magie sont proposés, ainsi qu’un système d’expérience simplifié et tellement plus pertinent que dans l’original. L’ensemble m’a beaucoup fait penser au Sacrifice de chez Black oath entertainement.

Bon. Je vous encourage à découvrir ce Black sword hack, vraiment très plaisant à lire, doté d’un système éprouvé – c’est un peu le principe de l’OSR – avec une mise en place rapide, tant pour des one-shots que pour ces bonnes vieilles campagnes sur plusieurs années. Cela étant, je vois de-ci de-là les critiques rôlistes s’enflammer pour une création qui, si elle s’avère bien ficelée, ne va pas non plus se distinguer de la multitude d’ouvrages OSR déjà publiée. Probablement que l’auteur est très sympathique, copain de nos influenceurs d20 ou que les Merry Mushmen ont fait péter les services presse. Mais malgré ce petit chouin-chouin, je vous recommande ce énième hack, très bien fichu.