Sacrifice, Berserk sauce OSR

Coucou mes p’tites patates hérétiques! L’éditeur Blackoath entertainment m’a gentiment envoyé un exemplaire de Sacrifice, un jeu de rôle un tout petit peu sombre, dont la principale source d’inspiration est le manga Berserk, de Kentarō Miura. Le jeu est d’Alex T, Simone Tammetta et Glynn Seal, une version classique existe, ainsi qu’une version deluxe.

Sacrifice, c’est de l’OSR, c’est à dire du jeu de rôle pour les papy et les mamy, agrémenté de quelques petites trouvailles bien sympathiques. Il s’agit de d20, de six caractéristiques, de dons et de compétences, avec une multitude de tables afin de bien cerner le décor de jeu et les rencontres aléatoires. C’est archi-classique, c’est totalement assumé, car en effet, il suffit de survoler les règles, déjà bien connues, pour se concentrer sur le cadre.

Et lorsque je mentionne Berserk, nous sommes en plein dedans, avec ce jeu classé dans le genre Incense & Iron, où une inquisition en roue libre fait régner la terreur sur différents royaumes en guerre, certains comme Pavaria et Cadaennor depuis plus d’un siècle, jetant des populations de serfs sur des routes sillonnées par des mercenaires et des brigands. La notion de Dark ages prends ici tout son sens. Bien entendu, le trait est grossi afin de proposer un environnement bien sale, et qui dit Berserk dit forces démoniaques, ici présentées comme la somme de toutes les laides émotions humaines, concentrées pour engendrer d’épouvantables créatures, en rajoutant aux malheurs des gens du commun, cherchant à corrompre les âmes de mille manières.

Et nos personnages alors? Paladins sans peur ni reproche? Pas vraiment non. Désignés par le terme de Marqués, ils ont été condamnés par l’Inquisition, maudits par des entités démoniaques, et se retrouvent donc à errer à travers le No man’s land, jadis une province fertile et heureuse, désormais un bourbier servant de champ de bataille, où les pires humains côtoient les plus inquiétants démons.

Je vous avais déjà parlé de Riftbreakers, chez le même éditeur. Le jeu était déjà bien dark, mais ici avec Sacrifice, nous passons au palier supérieur côté noirceur, avec un petit air d’Hawkmoon et son Europe totalement en vrac. C’est de la low fantasy, les propriétés magiques de certains objets apparaissant avec leur contact fréquent vis à vis des créatures démoniaques, il y a également la possibilité de jouer en solo ou sans MJ, ce qui semble être une marotte de l’éditeur, beaucoup de tables de résolutions pour à peu près tout. Ce n’est pas vraiment mon type de jeu de rôle, malgré cela, la lecture de Sacrifice est prenante, l’ambiance bien poisseuse, et Blackoath propose déjà un supplément ainsi qu’un fanzine!

9 commentaires sur “Sacrifice, Berserk sauce OSR

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