Logan’s run, kitchouille oui, mais pas que!

Coucou mes p’tites patates rétro! Connu par chez nous sous le titre l’Âge de cristal, Logan’s run m’est revenu à l’esprit en visionnant une nouvelle fois In time, de Andrew Niccol, avec Justin Timberlake et Amanda Seyfried. Eh oui, finalement les deux œuvres ont des points communs nombreux, mais j’avoue ne plus avoir que de nébuleuses images du kitsch absolu qu’était le film Logan’s run. La série spin-off, d’une douzaine d’épisodes, reprenait pour sa part ce qui avait fait le succès de ce film, le fameux hovercraft en forme de suppositoire en plus.

Logan’s run donc, de Michael Anderson, avec entre autre Michael York et Jenny Agutter, nous présente une cité sous dômes où vivent des humains ayant réchappé à un cataclysme ayant dévasté la Terre. Tout est sous contrôle des machines, cette bonne vieille IA prenant soin de nous, dans un cadre terriblement blanc et où, dans un souci de régulation de population, tout le monde se voit greffer un cristal servant de compteur jusqu’aux trente ans de l’individu, date de péremption des humains de ce merveilleux futur. Officiellement, chaque humain atteignant cet âge canonique passe par le Carrousel, pour subir le rituel de la renaissance, le nom poli pour une désintégration totale. Certains et certaines ne sont pas d’accord et deviennent des Runners, osant quitter la cité en quête d’un hypothétique Sanctuaire, la cité forme donc des Limiers, en charge d’aller récupérer ces fugitifs pour les faire renaître un peu de force.

Logan 5, notre héros, est envoyé par l’ordinateur infiltrer un groupe de Runners, mais bien entendu, il succombe aux charmes de la belle Jessica 6, se voit pourchassé par son ancien collègue, Francis 7 – et ça craint, d’être pourchassé par un Francis – ils découvrent ensemble le devenir de l’Humanité et tentent de révéler la vérité aux habitants de la cité. Du grand classique de la science-fiction donc, mais à sa date de sortie, en 1976, Logan’s run, adapté d’un roman de  William F. Nolan et George Clayton Johnson, nous voici donc avec une œuvre originale, dépeignant une utopie de façade, se révélant finalement être une bonne vieille dystopie. Il est intéressant de constater combien de nombreuses histoires modernes puisent dans ce film, ayant bien connu un certain succès, suffisamment pour qu’une série soit lancée. Alors oui, c’est plutôt difficile à regarder, en particulier au niveau du jeu d’acteur, du rythme, mais les décors font sourire, le film a tout de même eu quelques prix pour ses effets spéciaux. L’histoire a cependant été vue et revue depuis, à tel point qu’il est amusant d’associer les références à une multitude d’autres œuvres.

2 commentaires sur “Logan’s run, kitchouille oui, mais pas que!

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  1. Je me souviens de la série (et ses voitures sur coussin d’air, son androïde), je crois que je n’ai jamais vu le film.
    Par contre j’ai vu « Time out », un Andrew Niccol bien au-dessous de « Gattaca », mais qui contient quelques idées pas si mal.

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