Coucou mes p’tites patates uchronistes! Bon alors, concernant cette mini-série, je n’avais pas spécialement accroché au premier épisode. Puis on m’a dit qu’il y avait Mira Sorvino, et finalement, cette nouvelle création du duo Ryan Murphy et Ian Brennan s’avère très réussie. En sept épisodes, nous découvrons donc une version réécrite de l’histoire du Hollywood de l’après-guerre, montrant une correction de nombreuses injustices, qui pour certaines ne viendront que plus tardivement, pour d’autres, malheureusement, persistent.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Hollywood est sa micro-société tournant autour du 7ème art est une série feel-good, certain.e.s penseront même qu’elle est mièvre, avec ces gentils personnages souffrant de leur différence face à la norme, avec ces méchants qui finalement, comprennent et acceptent celles et ceux qu’ils rejetaient. Je t’avoue, ma p’tite patate, que les raccourcis peuvent sembler trop faciles, que c’est irréaliste au possible, toute cette bonté et cette entente, particulièrement entre gens de cette profession, qui doivent plutôt tenir du banc de piranhas. Le trait est trop marqué, tout va trop bien, malgré le racisme, la prostitution forcée, l’homophobie et le sexisme, tout le monde finit par s’aimer et s’auto congratuler.
Mais finalement, alors que tu t’en doutes un peu ma p’tite patate, j’aime les vilaines dystopies bien sombres, j’ai beaucoup apprécié cette mini-série, amenant une réécriture bien pensée de l’histoire, pas la grande avec le H, juste celle du Hollywood des années 50. On peut difficilement parler d’utopie, c’est bien plus compliqué de créer un monde idéal, mais cette uchronie donne le sourire, fait verser sa larmichette. On sait que ce n’est pas comme cela qu’étaient les choses, mais je me suis laissé prendre au jeu de cette production de film, avec un scénariste noir et homosexuel, son actrice principale noire, la second rôle chinoise, le réalisateur métis des Philippines. La censure est bien là, le producteur salaud également, on aperçoit même le Klan, l’intention du très doué Ryan Murphy n’était probablement pas de pointer du doigt des injustices, mais plutôt d’offrir des modèles dans lesquels les silencieux et invisibles pourraient se reconnaître.Il ne faut sûrement pas le voir comme ce énième pamphlet féministe, mais pour ce qu’il est, une série feel-good sans prétention, nous faisant nous sentir bien en réalisant que tout serait tellement plus simple, si nous jugions les gens au talent, plutôt qu’à la couleur de leur peau, leur orientation sexuelle ou leur genre. Comme je le dis, c’est juste une fiction.
Merci pour la mise à disposition!
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c’est encore du tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil?
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On a adoré cette série! Très positive oui, mais pas gnagnan.
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Super cette série, avec des gens que l’on a tellement envie de détester, like Sheldon Cooper!
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Une bonne série oui!
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