Human punishment : Identités cryptées 2.0

Coucou mes p’tites patates cybercyber! Des jeux à identités cachées, je n’en pratique point souvent, pour le petit problème habituel que pose l’élimination des premières victimes, et surtout, ayant plutôt l’expérience de groupes d’habitués du genre, réglant leur compte durant les parties, tout en isolant les novices, bref, je n’ai pas une bonne expérience de ce type de jeu!

Quoiqu’il en soit, voici donc une agréable surprise avec ce Human punishment, édité par Godot Games et localisé chez nous par Don’t panic games. L’équipe créative se compose de Stefan Godot, Tithi Luadthong et Karsten Schulmann. Le jeu est classique, avec ses rôles antagonistes, espions et traitres, il s’étoffe cependant avec pas mal de fonctions aux capacités uniques, ainsi que par l’utilisation de programmes, à la Netrunner, représentant des actions à placer sur la table. On y joue jusqu’à 16, les parties peuvent être rapides, en particulier justement grâce aux cartes, donnant un rythme, ce qui est vraiment appréciable.

A mes yeux, le point fort de ce jeu est son thème cyberpunk/ post-apocalyptique, dans lequel d’épouvantables Machines ont répandues un virus ciblant les humains, le Human punishment. Les rescapés se battent pour leur survie, dans un univers de ruines et de traitres. L’univers graphique est bien goûteux, avec ses machines inquiétantes, ses humains angoissants, le tout permettant une immersion plus rapide que pour Résistance, par exemple.

Des extensions existent pour ce jeu, j’ignore ce qu’elles apportent de plus au jeu, dont le matériel est déjà pléthorique, amplement suffisant pour de nombreuses sessions. C’est donc pour moi une belle réussite, j’espère donc pouvoir le proposer et me rabibocher avec le genre, ce sera en tout cas un parfait intermédiaire pour me ramener vers lui!