
Coucou mes p’tites patates interstellaires! Bon, sur les sages conseils de Noémie Delgado, j’ai donc commencé la lecture du Cycle de la Culture, de Iain M Banks. L’intérêt de cette série étant que chaque ouvrage peut se lire indépendamment des autres. J’ai donc décidé de démarrer avec le second tome du cycle; L’homme des jeux.
L’auteur propose son cycle dans les années 80, mais honnêtement, sur le style, cela me semble bien plus ancien. Non pas que ce soit désagréable, mais mon début de lecture m’aura surprit. Pour ce qui est du contexte, nous avons ici la présentation de la Culture, une civilisation se voulant utopique, dans laquelle une Humanité au sens large, incluant des IA et d’autres peuples, se développe sur des milliers de mondes, profitant de technologies incroyables et vivant oisivement pour beaucoup. C’est une transhumanité évoluée, hédoniste, que nous découvrons là, et le protagoniste, Jernau Morat Gurgeh, est un joueur-de-jeux, l’un des meilleurs, consacrant sa vie prolongée à étudier tous les jeux de la Culture, triomphant à travers toutes ses parties. Adulé et plutôt fiers de lui, nous comprenons par son biais que si l’argent ou le pouvoir semblent peu importer, la réputation par contre, est vitale. Nous le découvrons en état de faiblesse, de doute, puis plus ou moins contraint d’accepter une offre d’emploi de Contact, une agence type CIA intergalactique au sein de la Culture, lui proposant de jouer à un jeu inconnu du reste de sa civilisation.
C’est très bon. Iain M Banks nous emmène dans un récit tout en finesse, et pourtant d’un clarissime total, vers une confrontation terrible entre une Culture semblant exalter tout ce qu’il y a de beau en l’être humain, face à une autre civilisation, aussi proches de nous qu’étrangement exotique. Le jugement moral devient flou, l’opinion sur la Culture change. Il n’y a pas véritablement de suspense, mais le livre se lisant rapidement, tant par sa taille que par son rythme, nous arrivons à la fin avec l’envie d’en savoir plus sur cette civilisation. Par contre, si la trame m’a bien intriguée, avec ce choc des cultures, les personnages eux, ne m’ont fait ressentir aucune émotion particulière, le protagoniste principal n’est vraiment pas attachant, et les autres ne sont que des silhouettes à peine esquissées. Pas un livre à lire si l’on recherche de la profondeur psychologique. Je ne peux cependant que vous encourager à découvrir le cycle, original dans son approche d’une civilisation vaste et complexe. Pour ma part, je vais poursuivre avec les Enfers virtuels.
la couverture fait un peu vieillotte, j’avoue.
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J’en avais entendu parler, dans la catégorie meilleurs cycles sf.
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