Riftbreakers, le TTMMORPG!

Coucou mes p’tites patates belliqueuses! L’éditeur Blackoath Entertainment m’a gentiment envoyé un florilège de ses jeux de rôles, se caractérisant par des ambiances bien sombres et décadentes, m’ayant rappelé la lecture du Cycle d’Elric de Melnibonée. Le jeu Sacrifice, qualifié d’Incence and Iron, me fait de l’oeil, le temps que je rassemble une fine équipe pour l’essayer, et je vous en parlerai plus avant. Aujourd’hui, je vous touche deux-trois mots sur le tout nouveau Riftbreakers, d’Alex T, David M Wright et Daniel Comerci!

Alors, bien qu’un monde soit en effet présenté dans les 300 pages format A5, celui de Kaethor, l’ensemble est suffisamment souple pour que l’on en fasse un peu ce que l’on veut. Le principe est simple, nous sommes amnésiques, nous éveillant dans un mystérieux labyrinthe, et nous allons découvrir des environnements menacés par des créatures toutes plus étranges les unes que les autres. Leur particularité; Elles proviennent de failles, derrière lesquelles se trouvent d’autres dimensions, sous le contrôle conscient ou non d’un ou une Riftlord. Tout cela pourra faire penser à Rift ou encore Torg, mais les choses sont ici présentées de manière bien plus simples, avec une large interprétation laissée au MJ, et surtout, comme apparemment toutes les autres gammes de Black Oath, un mode solo fortement encouragé!

Même si je n’apprécie pas cela, j’ai voulu éprouver cette expérience en solitaire, avant de proposer une partie découverte à une bande de rôlistes velu.e.s. Eh bien finalement, c’est pas mal du tout. Dès le départ, l’auteur guide l’aventurier en herbe par la main, et grâce à un impressionnant choix de tables, permet à une aventure élaborée de naître. Oui d’accord, c’est comme un livre dont vous êtes le héros, mais en bien plus profond et complexe, et sans la frustration de mourir au détour d’une page, bien que dans Riftbreakers, les dangers soient légions, et la Santé se mettant à vaciller à la moindre rencontre.

Pour ce qui est de la mécanique, il s’agit d’une variation du BASIC, un système un peu éprouvé à base de d100. Pas de fioritures, mais un gros accent est porté sur la création des personnages, gagnant des points d’expérience pour rapidement acquérir de nouvelles capacités.

Conclusion! Ma foi, en voyant un énième bouquin de 300 pages – même en petit format – je commençais à souffler de désespoir, mais au final, l’expérience Riftbreakers m’aura permis d’amener tous les éléments dimensionnels d’un Torg (Ou Primeval/ Sliders, pour les sérivores) dans une session courte et sans intrigues tarabsicotées, avec un système simple mais détaillé. Une très bonne surprise, et une plaisante expérience rôliste!