Macchiato Monsters

Coucou mes p’tites patates crémeuses! Go pour enfin vous toucher deux-trois mots concernant ce Macchiato Monsters d’Eric Nieudan, nous proposant une variation – un hack, pour faire branché – d’un autre jeu de la mouvance OSR; The Black hack.

Oui d’accord, on ne réinvente pas l’eau chaude, ça n’est même pas le but avec cette multitude de jeux clamant leur filiation avec l’ancien D&D, mais dans le lot, il y a tout de même de petites pépites, s’appuyant sur les mécaniques du vénérable ancêtre, mais en lui ajoutant des notions plus modernes, mais surtout, bien plus plaisantes. Ici, outre la création de personnage à base d’une multitude de tables, nous aurons surtout un dé de risques, dont la valeur pourra varier et affecter toute sorte de résultats. La gestion des combats s’avère bien plus souple, et une nouvelle fournée de tables permet de créer rencontres et aventures.

Pas d’univers dédié pour Macchiato Monsters, qui se prêtera plutôt à des one-shots ou mini-campagnes. L’ensemble est vraiment bien équilibré, idéal pour démarrer dans le loisir, ou comme moi, afin de proposer des sessions découvertes avec de grandes lignes qui resteront familières aux rôlistes en devenir, sans pour autant les saturer de règles nuisant au plaisir. C’est clair, concis, et cela m’a fait sourire de proposer dans l’ouvrage un énorme bestiaire d’une centaine de créatures, comme si cet élément ne pouvait être lui aussi allégé. En réalité, faute d’un cadre de jeu défini, il est pertinent de s’appuyer sur ces créatures, de bâtir des aventures autour d’elles. Bref, une très bonne expérience rôliste, facile et rapide à mettre en place.